jeudi 24 septembre 2009

Les rendez-vous pour voter

La CGT est membre du comité de défense de La Poste. A ce titre, le syndicat CGT ArcelorMittal Gandrange participera à plusieurs initiatives dans le secteur sidérurgie. Une consultation du public aura lieu le jeudi 1er octobre sur le marché de Rombas et le samedi 25 septembre devant la Poste de Thionville. Une troisième consultation aura lieu au self d'entreprise de l'usine de Gandrange, la date n'est pas encore fixée.

Mobilisation pour un référendum





Pour le bon déroulement de la votation, certains impératifs sont à respecter, afin de garantir le caractère démocratique et légitime.

La période de la votation

Pour un maximum d'efficacité, il sera possible de voter du 28 septembre au 3 octobre 2009 suivant les opportunités, le temps fort restant bien sûr le samedi 3 octobre. Il est possible d'organiser des votations anticipées sur des lieux publics très fréquentés avant le 28 septembre, par exemple les marchés se tenant le dimanche 27 septembre et autres événements.

Les horaires du vote

Le seul impératif reste la fin du scrutin, fixée à 18 heures le samedi 3 octobre pour la remontée des résultats au niveau national. La compilation des résultats se fera au fur et à mesure, en tout état de cause le Comité national sera "de permanence" le dimanche 4 octobre 2009.

Les lieux de vote

Il n'y a pas d'impératif, en mairie, sur les marchés, bien sûr devant les bureaux de poste, dans ou aux abords des entreprises où cela sera possible. L'objectif étant de donner au maximum de personnes la possibilité de se prononcer. Une carte interactive est disponible en ligne sur le site du comité national avec par département les lieux de vote.

Le vote
  • Toute personne âgée de plus de 18 ans peut voter, quelle que soit sa nationalité, il n'est demandé aucune pièce d'identité,
  • Sur la feuille d'émargement, faire inscrire son nom, sa ville de résidence et sa signature,
  • elle pourra ensuite cocher la case de son choix sur le bulletin de vote et l'introduire dans l'urne,
  • le processus pouvant être un peu long, prévoir suffisamment d'assesseurs en fonction de la fréquentation potentielle.
Dépouillement et remontée des résultats

Cas 1 : Il existe un comité dans votre département (Comités départementaux en page d'accueil du site http://www.appelpourlaposte.fr/. C'est lui qui organise le dépouillement et la remontée des résultats sur le comité national.

Cas 2 : Il n'y a pas de comité départemental, dans ce cas le comité local ou la commune organisatrice organisent le dépouillement et remontent les résultats au comité national.

Pour toute information sur la création de comités, les communes désireuses d'organiser la votation, nous écrire à contact@appelpour la poste.fr
Permanence téléphonique :
du lundi au vendredi 9h00 à 12h00 et 13h30 à17h00 au 01-44-62-12-48

Reclassement à Gandrange

Ils sont au bout du rouleau !

"Monsieur le Directeur,

Nous tenons à vous alerter sur le désarroi et l'angoisse vécus par les salariés de Gandrange qui ne sont toujours pas reclassés aujourd'hui. Depuis plus d'un an, le Plan de Sauvegarde de l'Emploi est mis en application. De nombreux salariés ne savent encore pas quel avenir se profile pour eux. La CGT estime donc de sa responsabilité de vous faire part des dégâts humains causés par la politique conduite par le groupe ArcelorMittal.

Le 25 mai dernier, lors de notre rencontre avec les salariés concernés, vous avez constaté le désarroi de plusieurs d'entre eux. Vous avez suscité un peu d'espoir chez ce personnel sans affectation encore aujourd'hui. Vous prétendiez que pour la fin du mois de juin chacun se verrait proposer un emploi sur les différents sites lorrains ou luxembourgeois du groupe. Le 16 juin, lors d'une rencontre avec la CGT, le problème des reclassements a de nouveau été abordé. Vous avez affirmé qu'une rencontre avec les salariés aurait lieu avant les congés d'été. Le 1er septembre, la CGT vous a interpellé une nouvelle fois en exigeant le respect des engagements que vous avez pris devant les salariés. Force est de constater que la rencontre prévue avec les salariés n'est toujours pas programmée. Pourtant, la situation réclame des mesures urgentes.

En effet, les salariés sans solution d'emploi sont livrés à eux mêmes. Ils sont en grande détresse, à la limite de la rupture. L'attente insupportable dans laquelle vous avez plongé ces salariés est certainement la pire des solutions. Ils ne vous font plus confiance.

La CGT, pour les cotoyer tous les jours individuellement et collectivement dans ces rendez-vous hebdomadaires du mercredi qu'elle organise depuis le 1er avril, peut vous assurer que certains d'entre eux sont en pleine dépression, voire au bord de l'irréparable. N'attendez pas qu'un drame se produise. Agissez sans attendre. L'Homme doit être prioritaire sur toute considération économique. Ces salariés ne portent aucune responsabilité dans la fermeture de l'aciérie.

Aujourd'hui, ces salariés se posent des questions légitimes : "Pourquoi, après avoir été performants et compétents pendant toutes ces années, sommes-nous aujourd'hui négligés et humiliés".

L'entreprise a une responsabilité sociale à assumer en protégeant la santé physique et morale de ses salariés. Monsieur le directeur général, il est de votre responsabilité d'agir au plus tôt et d'accomplir votre devoir en apportant de vraies réponses à leurs questions.

La CGT vous demande d'intervenir très rapidement avant qu'un drame ne se produise.

Avec l'espoir que notre appel soit entendu..."


mardi 15 septembre 2009

LCB : la maintenance se fait entendre


Le 9 septembre, une quinzaine de salariés du service maintenance du LCB, accompagnée de la CGT, ont investi la salle de réunion où le nouveau responsable de service devait présenter la nouvelle organisation aux chefs de poste.
Le personnel et la CGT refusent l'imposition d'une nouvelle organisation sans concertation au préalable. Les salariés souhaitent qu'avant toute modification leurs remarques soient prises en compte, notamment en ce qui concerne les nombreux dysfonctionnements constatés dans leur service.
La CGT a mis en garde le nouveau chef de service sur la précipitation avec laquelle il entendait modifier l'organisation de la maintenance.
La CGT n'est pas opposée à une maintenance préventive mais à condition que la transparence soit totale sur le projet. Aucune information n'a été délivrée sur la structure du service, l'organigramme, ne nouveau champ d'intervention, l'élargissement des équipes...
Pour la CGT, le projet en l'état a pour objectif la réalisation de nouvelles économies de gestion à travers des suppressions d'emplois.
La CGT exige la convocation d'un CHSCT extraordinaire pour évoquer tous ces points.

L'aciérie dans le noir total

Des rumeurs persistantes circulent sur l'intention de la Direction de couper toute l'alimentation électrique de l'aciérie pour des raisons d'économie. Cette décision a été prise sans se soucier du sort des salariés encore présents sur certains chantiers et qui ignorent le sort qui leur sera réservé.
Les élus CGT de l'aciérie exigent la convocation d'un CHSCT en réunion extraordinaire pour connaître les intentions de la Direction pour le mois d'octobre.

Cirage de pompes

A partir d'un article paru dans le Financial Times, le service com. d'ArcelorMittal a fait l'éloge de son PDG en des termes qui relèvent du cirage de pompes.

"Saviez vous que notre Chairman et CEO a débuté sa carrière en tant que postier à l'aciérie de son père, à Calcutta ? Le fait de commencer au niveau le plus bas m'a permis de travailler avec tous les niveaux hiérarchiques de l'entreprise a expliqué M Mittal au Financial Times. En tant que CEO, cela permet de se rendre compte de la valeur importante de chaque position dans la société.
J'ai grandi avec peu d'argent, cela m'a donné une très forte éthique de travail et m'a permis d'apprécier chaque chance qu'on me donnait. J'ai toujours travaillé dur pour tout ce que j'ai réussi dans ma vie, et j'ai été très content de le faire, raconte M. Mittal.
Selon notre Chairman et CEO, c'est la somme totale de tous les employés qui permet à la société de vivre et de fonctionner. Je me sens très à l'aise avec tout le monde, et je m'intéresse à tous les employés qu'ils soient opérateur d'un haut fourneau, réceptionniste ou membre de notre Comité de direction, explique t-il.
Pour conclure. Mr Mittal dit : Je me suis rendu compte quand j'étais assez jeune que j'avais une réelle passion pour l'acier. C'est encore le cas aujourd'hui.

TPFC : la généralisation

Des négociations se sont ouvertes au niveau du groupe ArcelorMittal France relatives au temps partiel de fin de carrière (TPFC). Ce nouveau dispositif vient compléter toutes les mesures déjà mises en œuvre pour réduire les effectifs du groupe. Après l'imposition du chômage partiel, les arrêts plus larges de la production, les mobilités géographiques, puis la mise en route d'un plan de "départ volontaire", le temps est venu de renforcer la machine à comprimer les effectifs.
Les 3 000 départs volontaires ne suffisent pas au groupe pour améliorer sa productivité. Avec cette nouvelle formule de temps partiel, ArcelorMittal espère atteindre ses objectifs ! Il existe actuellement deux dispositifs de temps partiels : un, applicable aux salariés les plus anciens et l'autre , destiné à des demandes individuelles. L'accord TPFC serait basé sur une durée de huit à douze trimestres. A l'issue de cette période, le salarié s'engagerait à prendre sa retraite.
La CGT voit d'un très mauvais œil ce dispositif qui laisse toute latitude à la Direction et n'empêchera pas de nouveaux licenciements.

Taxe carbone : ça ne passe pas

L'impopularité de la taxe carbone reste toujours aussi forte, selon le carnet de bord politique IFOP pour Paris Match. 65 % des Français sont contre ce nouvel impôt. Ce rejet touche toutes les sensibilités politiques. Si les sympathisants du PCF lui sont les plus hostiles (76 %) suivis de proches du PS (69 %) puis du NPA (68 %), une large majorité d'électeurs de l'UMP (60 %) se prononcent contre le projet de Sarkozy. Il y a même une majorité de sympathisants des Verts (56 %) à lui dire non.
L'injustice de la mesure et son caractère antisocial sont les premières causes citées par les personnes sondées. Pour 84 %, elle va alourdir la fiscalité, notamment sur les ménages les plus modestes. A la question portant sur son utilité pour réduire l'utilisation des énergies polluantes qui contribuent au réchauffement climatique, seuls 45 % émettent une opinion positive. Là encore une majorité de sympathisants Verts ne la jugent pas comme une réponse pertinente aux problèmes environnementaux.

Pour la CGT, c'est un impôt de plus

La taxe carbone génère des débats tendus. Nécessité d'une fiscalité écologique, taxe supplémentaire, effets limités sur l'environnement... Chacun y va de sa critique ou de son soutien. Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT, parle d'une taxe vécue "à juste titre comme la perspective d'un impôt injuste et inégalitaire". Selon lui, "on diminue les impôts qui tiennent compte des revenus réels des ménages et on réintroduit de l'impôt indirect, sans discernement quant aux capacités des foyers à pouvoir modifier leurs habitudes s'agissant du transport, du logement". Les personnes ne pouvant pas faire autrement que d'aller travailler en voiture ou se chauffer au fuel seront particulièrement touchées, habitants des zones rurales notamment ou ménages ne pouvant investir dans des énergies propres. Le gouvernement a ainsi avancé l'idée d'une compensation dont les contours, à l'heure où nous écrivons ces lignes, restent encore flous. Chèque transport, chèque vert, allégement des charges sociales pour les bas salaires... Rien n'est tranché. Toutefois, si l'on s'en tient à la philosophie de la CEE, les fonds récoltés seraient entièrement redistribués, mais comme l'indique encore Bernard Thibault, "beaucoup de Français ont l'expérience de l'instauration de nouvelles taxes et les promesses de compensation sont loin d'avoir toutes montré leur caractère réparateur". D'autant que la loi de finances 2010 va devoir intégrer la suppression de la taxe professionnelle et son remplacement par une cotisation économique territoriale ainsi que la baisse de la TVA accordée à la restauration sur fond de déficit budgétaire et d'endettement endémique. Et si on revoyait plutôt le bouclier fiscal ?

Salaires : augmentations au plus bas

L'étude annuelle du cabinet Hewitt Associates, auprès de 69 sociétés, confirme que les hausses de salaires 2009 sont au plus bas. La tendance devrait s'accentuer en 2010., Appelant à la mobilisation des salariés.
Les augmentations de salaires n'ont jamais été aussi basses depuis fort longtemps. C'est ce que révèle, ou confirme une étude annuelle du cabinet Hewitt Associates, réalisée en juillet et août 2009 auprès de 69 sociétés de tous secteurs confondus et représentant 721 058 salariés. "Cette année, les entreprises appliqueront des augmentations moyennes de l'ordre de 2,8 % alors que douze mois auparavant, les prévisions d'augmentations pour 2009 étaient optimistes et s'élevaient à 3,7 %". En 2010, "la tendance risque de s'infléchir davantage". Le taux d'augmentation moyen prévu, toujours selon l'étude, est de 2,6 %. Elle serait plus faible (2,4 %) pour les ouvriers, employés, agents de maîtrise et force de vente ainsi que pour les dirigeants. Les cadres moyens et supérieurs devraient voir leur salaire progresser de 2,5 % en moyenne et les cadres débutants de 2,6 %. Si ces chiffres se confirment, ce sera la première fois que l'on observera des taux d'augmentation "aussi faibles depuis une vingtaine d'années", indique Pierre Le Gunéhec, directeur du conseil en ressources humaines chez Hewitt. Historiquement, précise-t-il, ce taux a toujours été supérieur à 3 %.
Par ailleurs, de plus en plus d'employeurs mettraient en avant le développement de la rémunération globale et non du salaire, qu'il soit fixe ou variable, et notamment des éléments comme la mutuelle, la prévoyance, la retraite. Ces pratiques, précise le cabinet Hewitt, ne concernent plus seulement les grandes entreprises, mais également des entreprises de taille moyenne.

Les exigences de la CGT pour les salaires

L'information n'est pas nouvelle, mais l'étude en atteste : la crise n'a pas les mêmes conséquences pour tout le monde et, dans les entreprises, ce sont les salariés qui doivent se serrer la vis. Entre le non-renouvellement des contrats précaires, les licenciements et le ralentissement des augmentations de salaires, le pouvoir d'achat des ménages est particulièrement mis à mal. Injuste et contre-productif face à la crise, puisque cet affaiblissement pèse nécessairement sur la consommation intérieure. Entraînant donc des effets en boucle sur l'emploi, les recettes de la protection sociale et, comme un cercle vicieux, sur les salaires... Il est donc urgent de rompre avec une telle logique. Urgent, et plus que jouable, au regard par exemple de la progression des dividendes (+9,3 % en 2008).
C'est évidemment dans ce contexte que la CGT porte ses exigences : un Smic à 1 600 euros, une augmentation des salaires, des pensions et des minima, une vraie reconnaissance des qualifications... Travail décent, salaire décent : cette revendication sera au cœur de la mobilisation du 7 octobre prochain.

Copies

Dans les années 1970, j'ai acheté des 45-tours de mes chanteurs préférés, dans les années 1980, j'ai acheté les mêmes titres sur cassettes audio, dans les années 1990, j'ai acheté les mêmes titres sur CD, dans les années 2000, j'ai acheté les mêmes titres pour mon MP3. Les artistes m'ont fait payer quatre fois pour les mêmes titres de chansons qui, les trois dernières fois, ne leur ont demandé aucun travail (simple copie des 45 ou 33-tours) mais leur ont rapporté de l'argent. N'est-ce pas du vol ?

Météo

Pour ceux qui n'ont pas suivi l'information française durant l'été : 32 °C à Toulouse, 35 °C à Marseille, mort de Michael Jackson, 30 °C à Paris, journée ensoleillée sur la majeure partie de la France, record du monde du 100 mètres, 33 C à Bastia, 30 °C à Nantes, reprise du championnat de Ligue 1, 31 °C à Aurillac, des nuages en matinée, la grippe H1N1.
Oui, c'est cela, l'information française estivale...
Apparemment, même les plans sociaux, les guerres, les crises, les famines, les traders prennent leurs vacances en août.

Nos dimanches, c'est pour nous !


Pour que nos week-ends ne ressemblent pas à nos semaines, continuons nos activités dominicales et n'allons pas fréquenter les lieux qui ouvriront ce jour-là. Dans le cas contraire, il ne faudra pas pleurer quand ce sera notre tour de ne pas pouvoir refuser la "proposition" de travail dominical de notre employeur.

Suicides au travail : C'est le travail qui est malade, pas les salariés




Mourir du travail, mourir au travail est insupportable, intolérable.
Il nous faut ensemble dire stop à cette spirale infernale du "mal travail".
Les Directions d'entreprises qui refusent d'écouter les organisations syndicales portent une lourde responsabilité dans ces terribles drames. La CGT n'a eu de cesse, dans son quotidien, d'œuvrer à donner à toutes et tous la capacité d'agir afin de transformer en positif les situations de travail.

Les causes de la dégradation des conditions de vie au travail sont :

- la disparition des collectifs de travail,
- les objectifs contradictoires et inatteignables,
-une hiérarchie écartelée,
- l'évaluation comportementale en lieu et place de la qualité du travail,
- une redoutable stratégie d'humiliation et de manque de reconnaissance.

Remettre le travail à l'endroit.

L CGT considère qu'il faut redonner toute sa dimension émancipatrice au travail. Elle réaffirme l'urgence d'agir pour la transformation des situations de travail avec une reconquête de temps et d'espace de respiration où les salariés peuvent penser leur travail, retrouver leurs capacités et leur pouvoir d'agir.
C'est bien avec l'entrée de la démocratie au sein des collectifs de travail œuvrant à une contestation des modèles économiques dominés par la finance, que le respect et la dignité prendront un nouvel essor.

Le travail doit redevenir une source de vie et d'émancipation

Nous appelons les salariés à porter cette exigence notamment dans la journée de mobilisation mondiale du 7 octobre 2009 concernant le travail décent.

jeudi 10 septembre 2009

Les rendez-vous CGT du mercredi continuent...

Plus d'une cinquantaine de salariés de l'aciérie de Gandrange sont encore sur le carreau. Les propositions d'emplois tardent à venir. Pour certains, il semble même que ce soit l'impasse. La CGT continuera de tenir ses rendez-vous du mercredi de 8 h à 12 h pour faire le point sur l'évolution de la situation et les événements qui ont marqué l'actualité.

Nouvelle DRH à Gandrange

La Direction des affaires sociales entre dans une phase "d'instabilité". Le directeur actuel s'apprête à faire ses valises. Il a accompli ses basses besognes. Il a d'ailleurs été mis en place il y a deux ans et uniquement pour cette mission : fermer Gandrange et liquider son personnel. Une dame, adjointe au nouveau chef d'unité du LCB était destinée à occuper la place de DRH. Après quelques mois de fonction, elle se trouve indisponible. Une autre dame en fin de carrière, Madame Colette QUEVA, va assurer la transition. Elle a déjà fait son parcours dans les ressources humaines chez Longométal, Nozal, les Aciers Inox et chez ArcelorMittal France. Une rencontre a eu lieu le 7 septembre avec la CGT pour un premier échange.
La CGT reste très prudente sur cette période transitoire. Cette DRH ne devrait rester que deux ans à Gandrange. Aujourd'hui, pour la CGT, la question centrale est de savoir quelle politique sociale sera mise en œuvre pour ceux qui restent ? Depuis deux ans, c'est la stagnation, voire un recul social notamment pour les salaires et les conditions de travail.

NON au travail du dimanche !!





Augmentation du forfait hospitalier : c'est NON !

Dans un communiqué en date du 7 septembre, la CGT a déclaré que le gouvernement envisagerait d'inscrire une augmentation du forfait hospitalier de 4 €, soit une augmentation de 25 % dans le plan de financement de la Sécurité sociale.
Les fais dits "d'hôtellerie" à la charge des malades deviennent exorbitants, pouvant atteindre les tarifs de l'hôtellerie de tourisme. On néglige ainsi le fait que les patients ne se font pas hospitaliser pour le plaisir, mais qu'au contraire l'hospitalisation s'impose toujours à eux.
Cela confirme une fois de plus qu'une fois les franchises mises en place leur augmentation devient pour les gouvernements successifs la solution de facilité, au lieu de rechercher des moyens équitables pour accroître les recettes.
Opposée à l'instauration du forfait hospitalier et à toutes les franchises médicales qui l'ont suivie, la CGT demande la suppression de toutes ces taxations supplémentaires en direction des malades.
La CGT s'oppose fermement à cette nouvelle ponction sur les assurés sociaux et en particulier les plus vulnérables d'entres eux, les malades. Il est urgent de remettre en place un système de prise en charge équitable et transparent.
Au regard de la situation économique et sociale de notre pays, alors que le chômage explose tandis que les banques annoncent leur intention de renouer avec les pratiques des "bonus" et que les entreprises du CAC 40 annoncent les résultats semestriels certes en forte baisse mais dépassant tout de même globalement plus de 20 Mds € au premier semestre 2009, ces injustices deviennent intolérables.
Face à la gravité de la situation des comptes de la Sécurité sociale, il serait irresponsable de la part du gouvernement d'évacuer une fois de plus le débat sur son financement.
Depuis des années, la CGT fait des propositions réalistes et réalisables de financement de la Sécurité sociale pour retrouver le chemin de la solidarité, de la protection sociale pour tous. Il est urgent que celles-ci soient enfin sérieusement examinées.

Discrimination, le travail, mauvais élève

Sur 7 788 réclamations reçues par la Halde (Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité) en 2008, soit 25 % de plus qu'en 2007, la moitié concerne l'emploi. C'est ce qu'indique le rapport annuel publié le 13 mai.
50 % des réclamations concernent l'emploi, comme en 2007. Plus précisément concernant le secteur privé, 24 % d'entre elles visent le déroulement de carrière (contre 14 % pour l'emploi public), et 9 % l'embauche (contre 3 % dans l'emploi public). Après l'emploi, le fonctionnement des services publics et le réglementation sont le deuxième domaine de discrimination invoqué (18 %), avant les biens et les services privés (13 %), le logement (7 %), et l'éducation (5 %).
L'origine, avec 29 % des réclamations, demeure le critère de discrimination le plus souvent invoqué (contre 27 % en 2007). Viennent ensuite l'état de santé et le handicap (21 %), l'âge (7 %), les activités syndicales (5 %), le sexe (4 %), la situation de famille (3 %), l'orientation sexuelle (3 %), les convictions religieuses (2 %), l'apparence physique (2 %), la grossesse (2 %) et les opinions politiques (1 %).

Pôle emploi submergé

L'ex-ANPE et l'ex-ASSEDIC, appelées "POLE EMPLOI" ne font plus qu'un. Ce nouvel organisme devait favoriser la lutte contre le chômage. Le constat aujourd'hui est accablant : c'est pire qu'avant. La CGT dénonce le manque de moyens et les conditions de travail du personnel. La situation est telle qu'on a fait appel aux boîtes d'intérim pour alléger le pôle emploi.
Le privé au secours du service public, c'est de mal en pis !!!
La brutalité de la progression du chômage est sans précédent depuis 1975, avec un bond de 1,1 % entre les trois premiers mois de 2008 et de 2009. Résultat, "le service public de l'emploi est en pleine surchauffe". En effet, un conseiller de Pôle emploi suit en moyenne 90,3 demandeurs d'emploi. C'est 50 % de plus que l'objectif de 60 fixé par la convention tripartite signée par Pôle emploi avec l'Etat et l'Unedic. La Franche-Comté, particulièrement touchée par la crise, est la plus en détresse avec une moyenne de 121 dossiers par conseiller. Sur les 20 000 conseillers qui suivent des demandeurs d'emploi, quelque 3 000, soit 15 %, auraient plus de 130 chômeurs à suivre". Autant dire que les 1 846 nouveaux conseillers devant arriver en renfort d'ici à septembre, sont très attendus.

La moisson syndicale

Au cours des quatre premiers mois de l'année, la CFDT a accueilli 15 588 adhérents supplémentaires et la CGT 20 737, dont 22 % de jeunes. Maryse Dumas, secrétaire confédérale de la CGT, précise : "Ce n'est pas la crise qui motive ces adhésions, les périodes de récession étant plutôt caractérisées par le repli sur soi, mais l'action que nous menons".

Des Français plus mobiles

Les sondages réalisés par TNS Sofres pour le Conseil d'orientation pour l'emploi "tord le coup à une idée reçue". Celle selon laquelle coexistent dans l'Hexagone une population largement majoritaire en CDI tout à fait sédentaire et une frange très mobile de personnes abonnées au CDD et à l'intérim". En effet, 31 % des 800 salariés interrogés ont connu au moins une mobilité professionnelle dans les cinq dernières années et souhaitent en vivre une autre dans les deux ans. Sur les cinq dernières années, 46 % ont changé soit d'entreprise, soit de fonction, soit de service ou de département.

10 octobre à Paris : Manif des victimes de l'amiante

L'association nationale de défense des victimes de l'amiante (ANDEVA) organise comme chaque année à la même époque sa manifestation à Paris, dans le but de rappeler le drame des travailleurs victimes de l'amiante et de la nécessaire réparation qui leur est due.
L'ANDEVA continue d'exiger la tenue d'un procès pénal des patrons "empoisonneurs". Il existe aussi beaucoup d'autres points de mécontentement : les retards dans le traitement des dossiers pour le financement des victimes, la prévention insuffisante des chantiers de désamiantage, les décharges sauvages ou encore l'absence de suivi médical post-professionnel. Rappelons que la CGT a engagé plusieurs affaires dans la sidérurgie notamment.

239 dans le monde !

239, c'est en millions le nombre record de chômeurs qui pourrait s'établir d'ici à la fin de l'année à l'échelle de la planète, selon l'estimation réalisée par le Bureau international du travail (BIT).

Les bas salaires ont la cote

Après deux années de baisse, la proportion de salariés payés au SMIC (8,71 euros brut de l'heure) est en hausse. Elle est passée de 12,9 % à 14,1 % au 1er juillet 2008, ce qui représente 180 000 smicards de plus. C'est ce que montrent les services statistiques communs aux ministères de l'Economie et du Travail (DARES) dans une étude consacrée aux bénéficiaires de la revalorisation du SMIC au 1er juillet 2008.

A lire

La condition ouvrière s'est améliorée, mais c'est au prix de luttes incessantes du prolétariat contre le capitalisme, ce qui illustre la permanence de la "lutte des classes" dont vous avez fait un élément majeur de votre doctrine. Pendant longtemps, et jusqu'à un passé récent, la classe moyenne s'est sentie supérieure à celle de la masse ouvrière, contredisant votre prédiction de paupérisation qui devait la frapper. Ce n'était qu'un retard. N'a-t-on pas vu, ces derniers jours, les membres de cette classe rejoindre celle des travailleurs et des chômeurs dans des manifestations revendicatives de masse ? Dans cette lettre à Karl Marx, parue en 2009 aux Editions les Presse du Midi, Luis Lefroit met en lumière comment Marx tient toujours sa place dans sa critique du capitalisme libéral, l'accumulation des richesses pour quelques-uns aux dépens de tous les autres entraînant la répétition des crises économiques.

Le seuil de pauvreté

Avec l'entrée en vigueur du RSA depuis le 1er juin, 70 000 personnes devraient, selon les estimations du gouvernement, dépasser le seuil de pauvreté. Cet indicateur représente la limite de revenu au-dessous duquel une personne ou une famille est considérée comme pauvre.
Autant dire que son calcul est d'une importance capitale puisqu'il est l'outil à partir duquel les gouvernements chiffrent les minima sociaux, les allocations, ou mettent en œuvre les réformes sociales... En France, le seuil de pauvreté est défini par l'INSEE à 50 % du revenu mensuel médian (soit 681 euros en 2005) ou 60 % de ce même revenu (soit 817 euros). Ainsi, en 2006, 7,9 millions de personnes, soit 13,2 % de la population, étaient considérées comme "pauvres", contre 11,7 % en 2004.

Il a dit

Si des mesures audacieuses ne sont pas prises rapidement, la crise de l'emploi persistera bien après que l'économie mondiale aura renoué avec la croissance. Elle pourrait durer six à huit ans.

Juan SOMAVIA, directeur général du BIT

Provocation du Medef

Lors de sa conférence mensuelle, Laurence Parisot, présidente du Medef, a qualifié "d'excellente nouvelle" la relance du débat pour "relever l'âge légal de départ à la retraite". Sur France2, la présidente du Medef est allée plus loin, estimant nécessaire de porter à "63 ans et demi" l'âge de la retraite, à partir de 2012. Pire même, la patronne des patrons a invité les "partenaires sociaux" à accepter l'idée qu'il faut "aller un peu plus loin dans tous les mécanismes d'épargne retraite qui existent aujourd'hui". Fermer le ban.
Au même moment, un sondage réalisé par l'institut Obea France, pour 20 Minutes et France Info, indique que 63 % des Français refusent de quitter plus tard le monde de l'entreprise. Que ce soit sur l'âge de départ, le montant des pensions ou la durée de cotisation, ils rejettent en bloc les trois pistes envisagées par le gouvernement pour réformer le système. Bien que 41 % des sondés jugent le système français plus avantageux que celui de leurs voisins européens, ils sont 93,1 % d'entre eux à considérer la réforme des retraites comme un sujet préoccupant. 89 % estiment que le gouvernement a raison de s'inquiéter du financement des caisses. L'enquête révèle aussi que 81 % des personnes interrogées réclament un référendum pour faire face à cette situation d'urgence.
Dans une moindre proportion, les personnes interrogées estiment que le débat sur la réforme des retraites pourrait être ouvert aux syndicats ou se dérouler dans le cadre d'élections législatives ou d'une présidentielle. En pleine polémique, 66,4 % des Français sont opposés à la suppression des deux ans d'annuités de cotisation par enfant élevé dont peuvent bénéficier actuellement les femmes.

Safe : la Direction compose

Les salariés de la Safe à Hagondange ont répondu à l'appel à la grève lancée par la CGT et la CFDT le 3 septembre pour protester contre les sanctions infligées à leurs représentants. Un militant CGT s'est vu infligé 10 jours de mise à pied sous prétexte que ses heures de délégation étaient mal utilisées. La CGT a saisi les prud'hommes.
A l'occasion de l'arrêt de travail, les syndicats ont rappelé les revendications sur l'évolution des carrières, les augmentations générales des salaires et l'amélioration des conditions de travail. La Direction semble ouverte aux discussions.

Combattre la crise

lundi 7 septembre 2009

Egalité professionnelle : on est loin du compte

Le 19 juin dernier se sont conclues des négociations nationales avec l'UIMM au sujet d'un avenant à l'accord du 19 juin 2007 relatif à l'égalité professionnelle et aux mesures permettant la suppression des écarts de rémunération entre les femmes et les hommes.
La délégation CGT, qui a participé aux négociations, a donné un avis négatif au sujet de cet avenant.


La délégation CGT considère que
  • Cet avenant devait aborder les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes sauf qu'il ne fait que renvoyer aux entreprises ce sujet par le biais des négociations salariales annuelles. Aussi, l'avenant traite largement d'autres points liés aux femmes mais sans réellement traiter le fond des discriminations.
  • La méthode utilisée pour révéler les écarts de salaire n'est pas pertinente puisqu'elle ne prend pas en compte la situation des femmes dans la dynamique de leur parcours professionnel. Alors que toutes les études sérieuses réalisées font la démonstration d'un écart de salaire moyen de 27 %, l'étude de l'UIMM révèle un écart maxi de 4,8 %.
  • En réponse à un courrier que la fédération CGT avait adressé au sujet de l'égalité professionnelle, l'UIMM reconnaît le peu de pertinence de cette étude, dans la mesure où la quantité a été privilégiée à la qualité.
  • Il y a absence de mise en place d'une méthode claire, fiable et déclinable jusque dans les entreprises pour établir les écarts de rémunération.
  • Il n'y a aucune volonté de l'UIMM de prendre en compte la proposition de la CGT de réparation des préjudices subis. Le refus a été catégorique à chaque fois que la CGT l'a demandé.
  • Le contenu de cet avenant ressemble plus à une charte qui interpelle l'Education Nationale et qui préconise la rédaction d'un guide de bonne conduite.
  • Il n'y a aucune contrainte pour les employeurs permettant l'égalité professionnelle, sauf le rappel de la loi.
  • Absence de réelle volonté de mettre en place dans les entreprises des plans de formation professionnelle spécifique.
  • Cet avenant prévoit l'utilisation du DIF (droit individuel à la formation) durant les congés maternité ou d'adoption, congés parental d'éducation, congés de présence parentale, congés de soutien familiale. C'est une remise en cause d'un acquis important pour les femmes.
  • La non signature de cet avenant ne remet bien évidemment pas en cause la signature CGT de l'accord du 19 juin 2007.

Chômage : ça continue à Gandrange

Les discours sur la reprise ne sont qu'illusion. Si, effectivement, les banquiers et les spéculateurs se réjouissent, eux, de la reprise des profits dans l'industrie, les plans sociaux tombent drus et le chômage persiste. A Gandrange, le chômage poursuit son chemin. Le 4ème trimestre ressemblera aux trimestres précédents. A Gandrange, on chômera encore et toujours. La production du LCB atteindra péniblement 8 jours par mois pour octobre, novembre et décembre. Le moins que l'on puisse dire c'est que l'horizon est sombre.

LCB : un mauvais accord

C'est fait, le LCB passera en 3 équipes. Seule la CGT n'a pas signé l'accord.
Plusieurs dispositions ont été améliorées grâce à l'action de la CGT qui avait engagé une pétition notamment contre la perte de salaire. Mais, cette garantie salariale ne s'appliquera que pendant une année. Il faudra la renégocier. C'est pourquoi la CGT doute fortement qu'elle soit reconduite. Comme toujours, la Direction a manœuvré. Les autres syndicats n'ont pas résisté. Comme d'hab, il ont signé !

TAB : fermeture anticipée

C'est une pratique habituelle de la Direction de ne pas respecter ses engagements. Ainsi, le train à billettes qui devait arrêter définitivement sa production a la fin 2009, le sera quatre mois plus tôt.
L'arrêt de la production est effectif depuis le 1er septembre 2009. Le personnel sera affecté au LCB. Des équipes se consacreront aux consignations et mise en sécurité des installations du TAB ainsi que la récupération des matières dangereuses et de la découpe des ferrailles.
La fermeture effective du train est prévue le 31 décembre 2009.

Des dizaines non reclassés

La CGT estime entre 50 et 60 le nombre des salariés non reclassés. Pour la Direction, au contraire, 96 % du personnel concerné a été reclassé.
Cet écart s'explique par l'analyse que fait la CGT des OVE (Offre valable d'emploi). Une OVE n'est pas une mutation effective. Au 1er juillet, il y avait encore 378 mouvements de personnel en cours dont 209 mutations effectives, 48 détachements, 102 OVE remises, 24 OVE en cours de finalisation, 4 projets externes en cours et 16 projets externes concrétisés.
Dans le même temps, on constate des retours en provenance du Luxembourg et de Sollac après une période d'essai ou de détachement.
Il y a aussi des déceptions qui se manifestent notamment à Sollac et où de sérieuses pertes de salaires sont constatées.
L'incertitude qui plane sur Florange fait douter quant à la pérennité des reclassements.

Un service gardiennage à l'étude

La Direction étudie la création d'un service interne de gardiennage à Gandrange pour assurer la sécurité du site. La configuration particulière, l'étendue du site et l'importance des installations condamnées exposent à des grands dangers. La réponse la plus adaptée à la situation semble être un recrutement des salariés de Gandrange.

Safe : des pratiques inadmissibles !

Le passage en force d'un accord sur l'annualisation et la modulation au mois de juillet dernier a laissé des traces dans les têtes.
Malgré un référendum qui a conduit le personnel à refuser le projet de la Direction, la hiérarchie n'en a pas tenu compte. Bien au contraire. Elle s'en est prise aux représentants syndicaux puis a décidé des punitions collectives (arrêt des heures sup, suppression du casse-croûte...), mais elle a aussi multiplié les sanctions à l'égard des réticents.
Face à ces pratiques, les syndicats CGT et CFDT ont appelé le personnel à 1 heure de grève en signe de protestation contre des pratiques d'un autre temps.

Radicalisation des luttes : un sondage édifiant

Le journal l'Humanité a réalisé un sondage sur les causes perçues de la radicalisation des actions des salariés en proie à des plans de licenciement ou de fermeture.
A la question selon vous, qu'est-ce qui explique principalement la réaction de ces salariés ?

Florange : pénurie de main-d'œuvre et de compétences

La reprise en plein été de l'un des hauts fourneaux de Florange s'est faite dans la difficulté.
Ce fut une vraie pagaille. Il a fallu jongler avec les absences de toutes sortes : le personnel en chômage depuis mars, les absences pour congés ou détachement sur d'autres sites, le licenciement de tous les intérimaires, le non-renouvellement des CDD, la disparition de certains sous-traitants, les départs volontaires, les départs en retraite, l'accueil du personnel de Gandrange...
A toute cette pagaille, il a bien fallu reconnaître aussi un sérieux déficit de compétences. ArcelorMittal a été contrainte de rappeler des intérimaires expérimentés engagés à la semaine pour pourvoir 70 postes manquants !