mardi 26 octobre 2010

Pourquoi 68 fut un succès social et un échec politique ?Des enseignements à prendre en compte

Les millions de voix qui disent non à Sarkozy



















Grande journée nationale tous ensemble les 28 octobre et 6 novembre

Communiqué intersyndical CFDT, CFR/CGC, CFTC, CGT, FSU, UNSA

Les journées du samedi 16 et du mardi 19 octobre 2010 confirment que la mobilisation est ancrée dans la durée à un haut niveau. Ce sont des millions de salariés qui, dans le cadre de ces 6 journées d'action depuis début septembre, affirment vouloir une autre réforme des retraites juste et efficace et l'ouverture de négociations avec les syndicats.
L'ampleur des mobilisations confirme qu'au-delà de la réforme des retraites, l'emploi, les salaires, les conditions de travail mais aussi l'avenir des jeunes sont restés sans réponses efficaces notamment depuis l'aggravation des situations liée à la crise financière de 2008. Les organisations syndicales conviennent de travailler ensemble sur ces questions dans les semaines à venir afin d'interpeller le gouvernement et le patronat.
Différents sondages réalisés ces derniers jours confirment que le mouvement recueille un très large appui de la population confirmant que c'est par un large débat public et une véritable concertation en amont qu'il faut aborder une réforme importante comme celle des retraites.
Les organisations syndicales appellent leurs organisations à poursuivre leurs mobilisations afin de rassembler le plus grand nombre et d'amplifier le soutien de l'opinion publique. Elles appelles leurs organisations dans leurs territoires, les entreprises, les administrations à poursuivre les initiatives unitaires. Elles veilleront au respect des biens et des personnes.
Le gouvernement porte la responsabilité pleine et entière de la poursuite de la mobilisation compte tenu de son attitude intransigeante, de son absence d'écoute et de ses provocations à répétition. Il ne peut pas répondre à la situation actuelle par le déni et la répression.
Les organisations syndicales appellent solennellement le gouvernement et les parlementaires à ne pas adopter cette réforme en l'état.
Les organisations syndicales confirment que c'est par un large débat public et une véritable concertation en amont qu'il faut aborder une réforme importante comme celle des retraites.
Fortes du soutien des salariés, des jeunes et d'une majorité de la population et face à une attitude intransigeante du gouvernement et du chef de l'Etat, les organisations syndicales décident de continuer et d'élargir la mobilisation.
Elles décident de deux nouvelles journées de mobilisation :
  • le jeudi 28 octobre : une journée nationale de grèves et de manifestations dans la semaine du vote au Parlement,
  • le samedi 6 novembre : une journée de mobilisations et de manifestations avant la promulgation de la loi par le chef de l'Etat.
Les organisations syndicales se retrouveront le 4 novembre.

Ensemble pour nous plumer

Avec mon frérot, non seulement tout est possible, mais c'est du caviar !


Tout le monde le souligne : la réforme de Sarko "va conduire à l'asphyxie financière des grands régimes par répartition". Elle permet l'éclosion de grands fonds de pension privés et la mise en place de la retraite par capitalisation. Parmi eux et déjà sur les rangs, on trouve le groupe Malakoff Médéric. Et qui trouve-t-on à la tête de ce groupe ? Guillaume Sarkozy, le frère de Monsieur... Qui a financé ledit groupe ? La Caisse des dépôts, une institution publique qui dépend de qui ? Merci frérot ! Ta réforme, c'est du caviar...

Un aveuglement et une intransigeance excécrable

On ne battra pas en retraite

23 mars............................ 800 000

27 mai.............................. 1 000 000
24 juin.............................. 2 000 000
7 septembre...................... 2 700 000
23 septembre.................... 3 000 000
2 octobre........................... 3 000 000
12 octobre......................... 3 500 000
16 octobre......................... 3 000 000
19 octobre......................... 3 500 000
28 octobre......................... ?
6 novembre....................... ?

lundi 18 octobre 2010

Nouveau scandale pour l'indemnisation pour arrêt de travail

L'Ordre des médecins a fait part de "ses réserves" quant au décret publié le 26 août, encadrant la procédure de versement des indemnités journalières aux salariés en arrêt de travail, dans lequel il voit "une suspiscion inacceptable" portée sur les décisions du corps médical. "Désormais le service médical de l'assurance maladie peut demander la suspension du versement des indemnités journalières de l'assurance maladie sur la seule base d'un contrôle effectué par un médecin mandaté par l'employeur", déplore le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom). Avec les nouvelles dispositions du décret, "l'examen de l'assuré par le médecin-conseil ne serait plus obligatoire, il se bornerait alors à valider l'avis du médecin contrôleur patronal", regrette l'Ordre

Kerviel : le bouc-émissaire

Jérôme Kerviel a été condamné à 3 ans fermes et 5 milliards d'euros d'indemnités ; la Société Générale, non seulement lavée de toute faute, mais présentée en victime. Le scandale est énorme. Jamais aucune multinationale, aucun PDG, aussi criminels soient-ils, n'ont été condamnés aussi lourdement que le lampiste Kerviel.

Catastrophe de Bhopal (20 000 morts) : 400 millions de dollars d'indemnités à la charge d'Union Carbide. Marée noire de l'Erika : Total a payé 92 millions d'euros d'indemnités. Catastrophe d'AZF Toulouse (31 morts) : 2 milliards d'indemnités, sans même une condamnation. Seul le fonds d'indemnisation des travailleurs forcés du nazisme a atteint les 5 milliards d'euros, dont la moitié seulement à la charge des groupes industriels et bancaires allemands.
Plus récemment, les banques internationales ont provoqué une crise financière qui a coûté des milliers de milliards de dollars et d'euros aux contribuable (les plans de sauvetage) et aux populations (le coût de la récession), provoquant une flambée du chômage et de l'austérité en Europe et aux Etats-Unis, Banquiers, PDG de fonds spéculatifs, "régulateurs" comme MM. Greenspan, Trichet et autres : aucun des responsables de cette dernière catastrophe n'a été inquiété. Tous continuent à bénéficier de leurs bonus, stock-options, parachutes dorés, et, pour ceux qui ont cessé leur activités coupables, de leurs retraites-chapeaux. Pratiquement rien n'a été fait, malgré les fanfaronnades du G20, pour empêcher que cela recommence.
La Société Générale ne pouvait pas ignorer les pratiques de ses traders, Kerviel compris. Elle est la banque française la plus engagée dans les activités spéculatives à hauts risques, elle exige des rendements hallucinants à ses opérateurs : l'affaire Kerviel n'a pas éclaté par hasard à la Société Générale. Profitant de très faibles taux d'intérêt pratiqués par la Banque centrale européenne, la banque a réalisé 2,2 milliards d'euros de profits au seul premier semestre 2010. Notamment en achetant des obligations émises par les Etats grec, portugais et espagnol, qui doivent payer des taux d'intérêt exorbitant du fait de la spéculation. Jusqu'à quand cela va-t-il durer ?
Quelle que soit la responsabilité de Jérôme Kerviel, celle de son employeur et du système financier en général est infiniment plus lourde. Ce jugement illustre jusqu'à la caricature la complaisance des institutions, tribunaux, gouvernements et Parlements, vis-à-vis des dérives désastreuses de la finance. La finance doit être mise au service de la société : il faut socialiser le système bancaire et construire les alternatives aux banques prédatrices.

Ascométal : l'emploi en danger

La CGT vient de lancer une bataille pour l'emploi dans toutes les usines du groupe. La CGT demande le déblocage des embauches. En 10 ans, Ascométal aura détruit un tiers de ses effectifs et entend poursuivre le dégraissage en 2011 et 2012.

Centre de formation de Mittal : un mirage

Le centre de formation des métiers de l'acier promis par Mittal après la fermeture de Gandrange vient d'être inauguré à Thionville en "grandes pompes". Le fils du PDG s'est invité. Le centre devrait recevoir soixante jeunes en alternance pour la préparation du BTS et au BAC pro.
On fait croire que la formation fait partie des priorités d'ArcelorMittal. A voir ce qui se passe à Gandrange, il n'en est rien. De plus, parler formation et poursuivre la baisse des effectifs montre bien que ce centre est un mirage supplémentaire.

Gandrange : rien ne va plus !




Retraites : on peut faire autrement



Après les 9, 12 et 16 octobre, tous ensemble

Après les journées réussies et imposantes des 12 et 16 octobre, on n'est pas fatigué. On poursuit toujours avec le même objectif : faire plier le gouvernement. Tous ensemble, partout dans le pays, radicalisons le mouvement.






















mardi 5 octobre 2010

A ne rater sous aucun prétexte


d'un plan dit "social" qui va supprimer une centaine d'emplois juste avant Noël...

Provocation et répression sanglante

Tout vole alors en éclats. Tout s'embrase autour d'eux. Entre passion et insurrection, entre tourments et révolte, les deux jeunes ouvriers sont engagés dans une lutte sans merci qui dresse les uns contre les autres, ravage les familles et brise les règles intimes, sociales et politiques. C'est la grève. Jusqu'au bout ? Le patron tente de transporter les machines en Espagne... L'usine est occupée. Avec l'énergie du désespoir, jusqu'à menacer de la faire sauter.
Pour que la peur change de camp. Et là, vivre ou mourir ! Avec en corollaire, la provocation et la répression sanglante. Dramatiquement sanglante cette fois. Une manifestation qui dégénère. Trois morts. Deux ouvriers et un CRS. La décision de fermer l'usine est finalement prise. Après s'être déchiré, le couple est à nouveau ensemble. Rien ne les séparera plus. Ils s'aiment, ils endurent, mais en restant debout.
Un scénario remarquablement servi par une pléiade d'acteurs de grand talent. Marie Denarnaud et Robinson Stevenin sont Dallas et Rudi dans le film. Ils ne jouent pas, ils "sont" ! Patrick Mille, François Morel, Florence Thomassin... impossible de les citer tous. Ils sont totalement habités par des rôles que l'auteur leur a taillés sur mesure. La force qu'ils dégagent traverse l'écran et nous bouscule jusqu'aux tréfonds de ce que nous sommes. Le roman de Mordillat était fort. Le film l'est encore plus. Il lui donne un visage. Celui de l'humanité. Le service public est encore capable de laisser place à de telles œuvres. Heureusement.

Nouvelles de Gandrange




Gandrange : la vie au travail

Devant la dégradation générale des conditions de travail et des relations humaines sur le site de Gandrange ArcelorMittal, la CGT a décidé de lancer une enquête pour établir le diagnostic le plus précis de la situation.
Les résultats seront appréciés par les équipes CGT au CHSCT, au CE ainsi que par les délégués du personnel qui veilleront à ce que des réponses concrètes et efficaces soient apportées.

Un questionnaire de lutte