lundi 29 novembre 2010

Campagne d'affiche CGT/cadre

Des abus et des injustices !

Jeunes diplômés victimes de la crise
Selon une étude de l'Apec, le taux d'emploi des jeunes diplômés de la génération 2009, huit mois après sa sortie du système éducatif, atteint 64 % contre 68 % pour la génération de 2008 et 77 % pour celle de 2007.
La proportion de CDI est également en baisse, passant de 54 % en 2008 à 47 % en 2009, pour ceux qui ont eu la chance de trouver un emploi

Parité : la France recule
Dans son rapport annuel sur l'égalité entre les hommes et les femmes, le Forum économique mondial relègue la France à la 46e place de son palmarès, qui compare 134 nations entre elles. L'an passé, notre pays était classé au 18e rang. C'est dans le monde de l'entreprise que les disparités sont les plus criantes en France, notamment en termes d'écarts salariaux.

Dépassements d'honoraires
Les taux de dépassement pratiqués par les spécialistes (en secteur 2) sont passés, entre 1985 et 2005, de 23 % à 45 %. Cette situation fragilise les patients les plus démunis, en particulier ceux qui n'ont pas de complémentaire santé (7 % de la population) ou dont la complémentaire ne prend pas en charge les dépassements (40 % des assurés concernés).

Complémentaire santé. Explosion des tarifs
Selon l'UFC-Que choisir, la prime d'assurance santé a bondi de 44 % entre 2001 et 2008, quand le revenu disponible ne progressait que de 29 %. Surtout, les remboursements des complémentaires n'ont parallèlement augmenté que de 27 %. Les mesures prévues dans le budgets 2011 de la Sécurité sociale risquent d'augmenter mécaniquement de 8 % le coût de la complémentaire l'an prochain, souligne l'association de consommateurs.

Les compteurs pètent les plombs
Le gouvernement a décidé de raccourcir l'expérimentation du compteur "communicant" Linky et d'en généraliser l'installation sur le territoire. Malgré le surcroût engendré pour le consommateur (le prix du compteur est compris entre 120 et 240 euros) et les dysfonctionnements récurrents. L'Indecosa-CGT réclame la prolongation de l'expérimentation avant toute décision définitive.

Réforme des retraites. Le coût pour l'Unedic
Selon une note de l'Unedic, le recul de l'âge légal du départ en retraite coûterait un demi-milliard d'euros par an au budget de l'assurance-chômage. Encore ce chiffre est-il probablement sous-estimé, indique la CGT, en rappelant que six salariés sur dix sont actuellement en inactivité au moment de liquider leur droit à la retraite. La plupart sont au chômage, les autres en longue maladie ou en invalidité.

Enquête : risques invisibles
A l'heure où les produits toxiques n'ont jamais fait autant de victimes, les industriels redoublent d'imagination pour cacher leur responsabilité. Dans ce livre, l'ancien vice-président de l'Agence française de sécurité sanitaire environnementale et du travail (Afsset) dévoile la manière dont les grands lobbies s'organisent pour paralyser la prévention (Mon combat contre les empoisonneurs, d'André Aschieri, éditions la Découverte, 18 €).

Deux guides pour vous


L'enjeu des retraites complémentaires

Si le cadre des négociations qui s'ouvriront en décembre est différent, les enjeux sont les mêmes que pour le régime de base. Maintenir le niveau des prestations.

C'est au mois de décembre que les représentants du patronat (Medef, CGPME et UPA) et les syndicats de salariés (CGT, CFDT, FO, CFTC et CFE-CGC) ont prévu de se retrouver pour plancher sur l'avenir des régimes complémentaires. Gérés de manière paritaire par les "partenaires sociaux", l'Agirc (Association générale des institutions de retraite cadre) et l'Arrco (Association pour le régime complémentaire des salariés) ont vocation à compléter les régimes de base. L'enjeu des négociations à venir est tout aussi crucial que celui qui présidait au projet de réforme des retraites dans la mesure où le régime complémentaire représente 30 à 40 % du montant de la pension d'un non-cadre, beaucoup plus pour un cadre.

Le principe. A l'instar de ce qui se passe dans les régimes de base, salariés et entreprises payent aux caisses de retraite des cotisations destinées à financer la retraite complémentaire des salariés déjà en retraite. En contrepartie des cotisations prélevées sur leurs rémunérations, des points de retraite sont attribués aux salariés en activité. Calculées par rapport au salaire brut, les cotisations Arrco sont prélevées sur la partie du salaire limitée au plafond de la Sécurité sociale (34620 euros annuels en 2010). Les cotisations Agirc, elles, sont prélevées sur la partie supérieure au plafond de la Sécurité sociale, dans la limite de huit plafonds. Les cotisations sont converties en points sur la base du prix d'achat du point (le salaire de référence dans les régimes Agirc/Arrco). Le montant annuel brut de la retraite complémentaire est déterminé par le total des points multiplié par la valeur du point.

L'association de gestion des fonds de financement (AGFF) en situation délicate. Les régimes Agirc et Arrco n'ayant pas été alignés sur la retraite à 60 ans au moment de son vote en 1982, un dispositif, l'Association pour la gestion de la structure financière (ASF), avait été créée en 1983, afin de permettre aux salariés de bénéficier d'une retraite sans abattement entre 60 et 65 ans.
Devenu l'AGFF, le dispositif permet toujours à l'Agirc et à l'Arrco de prendre en charge le complément retraite versé au salarié ayant obtenu la totalité des trimestres dans le régime de base. Lors des négociations de 2009, les "partenaires sociaux" ont reconduit l'AGFF pour un an. Une non-reconduction du dispositif aurait eu pour conséquence une baisse de 22 % des pensions complémentaires d'un nombre important de salariés. Aux termes de l'accord signé l'an dernier, il avait également été prévu d'intégrer, à terme, la cotisation AGFF dans les cotisations, ce qui aurait permis de pérenniser le système. "Trop compliqué qu plan technique", a finalement jugé le Medef. Opposé depuis toujours à l'AGFF, le Medef verrait donc d'un bon œil un report de l'âge légal de départ à la retraite à 65 ans, comme l'envisagent d'ores et déjà des députés de l'actuelle majorité.

Sur quels enjeux vont porter les négociations ? Essentiellement quatre :
  1. L'évolution du prix d'achat du point (PAP),
  2. La valeur de service du point (VSP), que l'on multiplie par le nombre de points obtenus quand intervient la liquidation (moment où l'on calcule la pension),
  3. L'évolution du rendement, à savoir la VSP rapportée au PAP. La VSP étant indexée sur les prix et le PAP sur les salaires, le rendement pèse d'autant plus dans le calcul de la retraite et sur l'évolution des pensions une fois liquidées. Pour résumer, si le rendement baisse, les pensions baissent, et inversement en cas de hausse,
  4. Dernier point sur lequel devraient également porter les négociations, les mesures de solidarité contenues dans les régimes Agirc/Arrco, en matière de droits familiaux et d'action sociale, notamment. Estimant qu'elles n'entrent pas à proprement parler dans le champ des cotisations, le patronat et certains syndicats de salariés voudraient les voir financées par la "solidarité nationale", autrement dit, l'impôt.

Quelle position pour la CGT ? En public, le Medef se dit pour le maintien du niveau des pensions, mais à coûts constants. "Ça signifie qu'on ne touche pas aux cotisations, mais, dans la mesure où celles-ci stagnent et que, par ailleurs le nombre de retraités va augmenter, cela revient à baisser les pensions", traduit Gérard Rodriguez, conseiller confédéral CGT en charge des retraites. Militant pour un système à prestations définies (système où on ajuste les cotisations pour assurer un niveau de prestation) et une hausse des cotisations employeurs, voire, le cas échéant, des cadres, la CGT privilégie l'amélioration du taux de rendement. Comment ? Par l'élargissement de l'assiette des cotisations (à l'intéressement, aux stock-options...), et surtout une autre politique de l'emploi et des salaires. L'essentiel des ressources des régimes restant, et devant rester, selon le syndicat, les cotisations.

Cahier de revendication déposé

Une délégation d'une trentaine de salariés du LCB de Gandrange a accompagné les élus CGT chez la Direction pour lui remettre le cahier de revendications portant notamment sur les salaires, la formation, les conditions de travail, le dialogue social et les relations avec la hiérarchie. De la qualité des réponses dépendra l'attitude de la CGT et du personnel. La dégradation de la situation sociale exige des réponses significatives. La CGT n'entend pas baisser la garde. L'ouverture prochaine des négociations annuelles obligatoires est une raison supplémentaires pour que la mobilisation se renforce.

Expo-vente des Artisans du monde

A l'approche des fêtes de fin d'année, faites plaisir "autrement" en vous engageant aux côtés d'Artisans du monde


L'expo-vente "Artisans du monde" vous réserve une variété infinie de cadeaux équitables !
Parmi les nouveautés, vous découvrirez les bijoux en argent de notre partenaire indonésien, les bijoux fantaisie et les coupelles en bois du Kénya, les éléments de maroquinerie en provenance d'Inde, les ornements de Noël en pâte à sel d'Equateur, les céramique de Palestine... et bien sûr notre gamme alimentaire, qui elle aussi s'est élargie à de nouveaux produits.

Cette expo-vente se tiendra le premier week-end en décembre
de 10 h à 19 h (dimanche jusque 18 h)
3,4 et 5 décembre 2010
Salle Och
place Jeanne d'Arc - Metz

Vous y découvrirez la réalité du commerce équitable au travers des productions de nos partenaires, et vous pourrez aussi vous mobiliser pour le respect des droits en Palestine, en participant à notre campagne "Consommateurs, citoyens : agissons contre l'occupation". Que cela soit par vos actes d'achats ou par vos soutiens, vous pouvez participer à cette mobilisation citoyenne et répondre ainsi à l'appel de nos partenaire et plus largement du peuple palestinien.

Vous y rencontrerez aussi Amnesty International, association invitée d'Artisans du monde.