La crise financière poursuit ses méfaits sur la planète. La faillite de Dubaï, victime de la folie spéculative, n'est qu'une nouvelle conséquence de la crise du système capitaliste. Elle ravive la crainte d'un krach des dettes publiques dans les grands pays capitalistes. La dette de Dubaï est de 90 milliards de dollars. L'Emirat a emprunté à tour de bras pour attirer les affairistes du monde entier. Le délire urbain à la vulgarité stupéfiante de Dubaï, symbole des projets démesurés du capitalisme appliqué aux villes-Etats des Emirats arabes unis, avec ses tours gigantesques, ses parcs à thèmes, ses circuits de Formule 1 et ses centres commerciaux transformés en raison de vivre, nous concerne, même indirectement, hélas. Ainsi, Dubaï, la richissime, la pétrolissime, dans impôts et sans élections, Dubaï, l'un des fantasmes des capitalistes bling-bling, annonce sa situation de faillite. Une quasi-banqueroute. Et un coup d'arrêt aux rêves de grandeur consuméristes d'avant-crise... Affolement dans le monde. Réactions collatérales. Baisse brutale des places financières. Frayeur de quelques pécunieux pris de panique comme les anciens clients de Madoff... Et qu'apprend-on ? Que parmi les banques européennes exposées à ce dû abyssal figurent quelques fleurons made in France : Société générale, BNP-Paribas, Crédit agricole... Face à la menace sérieuse d'un nouveau krach financier et/ou des dettes publiques, réplique au séisme mondial de l'année dernière, les banques françaises, qui ont beaucoup investi dans cet eldorado en pétrodollars, semblent donc en première ligne. La crise est loin d'être finie.
mardi 1 décembre 2009
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