lundi 29 novembre 2010

Amnéville : victoire contre la folie répressive

Il a fallu deux années de luttes avec la CGT contre l'acharnement du Maire d'Amnéville pour que les deux policiers de la municipalité puissent enfin avoir justice.
Ils avaient été licenciés pour la seule raison d'avoir fait acte de candidature sur l'étiquette CGT aux élections professionnelles.
Animé par une haine sans bornes à l'égard de la CGT, le Maire d'Amnéville a utilisé tous les recours possibles et des dizaines de milliers d'euros puisés dans les caisses de la ville pour ne pas réintégrer les deux agents municipaux.
Le Conseil de discipline, puis les tribunaux administratifs et enfin le Conseil d'Etat (l'ultime recours), vient d'ordonner au Maire UMP d'Amnéville de réintégrer dans leurs postes les deux policiers CGT en leur accordant une indemnité de 20 000 € chacune.
L'antisyndicalisme acharné, chronique et maladif du Maire d'Amnéville n'aura pas eu gain de cause dans ce combat contre l'injustice, la discrimination "syndicale" et une répression inqualifiable. Ce magistrat est un contre-exemple de citoyenneté. Cet homme qui ne respecte pas les lois de la République a marqué toute son existence d'homme politique par un nombre inimaginable de recours devant la justice. La plupart des réalisations de la ville ont fait l'objet de très nombreuses procédures et de polémiques judiciaires.
C'est l'argent des citoyens qui a servi à financer tous ces procès. Il faudra aussi qu'un jour les citoyens d'Amnéville, dont beaucoup condamnent les pratiques du Maire, sanctionnent lourdement un homme qui a donné une très mauvaise image de la politique.

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