Le travail dans les sous-marins nucléaires est l'une des situations les plus procédularisées qui puisse exister. Les experts de l'ingénierie étudient par avance chaque opération de maintenance, définissent un mode opératoire obligatoire et les outils et équipements de sécurité nécessaires. Chaque opération fait l'objet d'une demande d'intervention, visée par différents responsables d'exploitation. Avant l'intervention, la conduite met les installations à disposition de la maintenance dans des conditions de sécurité garanties en établissant un régime de consignation. L'intervention finie fait l'objet d'un compte rendu qui est archivé. On écrit ce qu'on va faire, on fait ce qui est écrit, et on écrit ce qu'on a fait. Pour être sûr.
jeudi 8 juillet 2010
François DANIELLOU
Professeur d'ergonomie
Université Victor Segalen Bordeaux 2
Fabrice BOURGEOIS
Ergonome à Omnia
Maître de conférences associé à l'Université Paris Ouest - Nanterre La Défense
Sexualité et travail : de prime abord, c'est le scialytique, la distance œil-tâche, l'attention... de quoi réjouir l'ergonome. Et puis s'impose l'idée de la double activité des femmes, professionnelle et domestique : vive la sociologie ! Un peu trop vertueux tout de même. Un mamelon et une bouche, la bretelle défaite, c'est la sensualité par excellence. Et si cette femme BCBG examinait des images érotiques, son regard serait-il différent ? Alors, travail ou sexualité ? A qui revient la centralité ? Un remake du cliché de Doisneau où deux gros-bras à pleines mains les seins d'une statue de Maillol pour l'installer dans un jardin public ?
Christophe DEJOURS
Titulaire de la chaire Psychanalyse-Santé-Travail
Conservatoire National des Arts et Métiers
A-t-on assez mesuré qu'au travail comme dans la vie, nous ne cessons de penser ? Et que circulant dans ces saccades spirituelles du plus proche au plus lointain horizon, nous ne cessons de resituer et d'évaluer cet usage industrieux qu'on fait et que nous faisons de nous-mêmes ?
Yves SCHWARTZ
Professeur de philosophie
Département d'ergologie, Université de Provence
Publié par
Syndicat CGT Gandrange
à
8.7.10
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