mercredi 30 janvier 2008

lettre de Simone a M. MITTAL

Ue copie a été adressé au TIMES MAGAZINE et à M. WIESEL
Voici cette lettre :

" Monsieur,

J'ai appris récemment que vous comptiez licencier des centaines de travailleurs sur le site de Gandrange (Moselle-France). Avez vous songé aux familles de cas travailleurs, qui font passer le nombre de victimes à un millier, peut être d'avantage! Je ne peux croire que c'est l'image qu'un indien veut donner de son pays.
Personnellement, je sais ce que je dois à la culture indienne et à son héritage, grâce au yoga que je pratique depuis 10 ans. L'avidité et l'insouciance, la vengeance ne sont pas des valeurs que j'ai trouvées dans les aphorismes de PATANJALI.
Je peux comprendre que le profit est un de vos soucis mais le second n'est-il pas lié à une rancune personnelle que vous avez encore contre notre ancien Président Jacques Chirac ?
Pour vous dire la vérité, le président Jacques Chirac est depuis longtemps tombé dans l'oubli et n'est pas très considéré par le peuple français.
J'ai conscience, qu'à l'époque, il vous a offensé, et j'avais, alors, honte d'être française. Sincèrement, je vous demande pardon, pour la manière dont il vous a traité.
Mais avez vous songez à l'héritage que vous allez laisser à vos enfants?
- au nom lié à un désastre social dans une région déjà appauvrie par de multiple délocalisation et par une industrie lourde moribonde.
OU
- au nom lié à un nouvel ordre économique dont le souci est pour une fois du côté des travailleurs?
En ce qui me concerne, je préfère vivre avec l'héritage reçu de feu mon père qui était membre d'un syndicat de mineurs de charbon plutot que de vivre avec l'héritage du Président de Renault. (des ouvriers se suicident dans les usines de Renault)
M. Mittal, vous savez très bien que votre pouvoir dépasse celui des hommes politiques. Des milliers de vie sont entre vos mains n'est ce pas un formidable défi dont il faut que teniez compte?
L'économie de l'Inde est florissante grâce aux délocalisations du monde occidentale. Ne pourriez-vous, à votre tour, nous aider? Ce n'est qu'à ce prix que les deux continents pourraient s'enrichir mutuellement de leur culture et héritage respectif.
Si nos hommes politiques sont trop fiers pour vous le demander, je vous le demande : "changez d'avis, s'il vous plait, ne délocalisez pas votre usine en Allemagne, elle est tojours compétitive, alors quoi?"
Comptant sur une réponse rapide de votre part, recevez, Monsieur Mittal, l'expression de mes sentiments distinguées."

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