lundi 2 novembre 2009

L'acier a toujours de l'avenir

La bataille pour la défense de l'emploi et le développement de l'industrie française lancée par la CGT montre que, parmi les différents secteurs d'activités, la sidérurgie a toujours un bel avenir devant elle.
La CGT estime que les débouchés ne manquent pas et qu'une politique ambitieuse de l'acier s'impose.
Automobile, transport ferroviaire, construction navale, aéronautique, construction, électroménager, emballage, outillage, électronique, nucléaire, nouvelles technologies, énergétique, etc... Les applications ne manquent pas dans le domaine de l'acier et elles sont même en augmentation. Encore faut-il avoir la volonté de développer la sidérurgie en conséquence en s'appuyant sur une politique de recherche et de développement, tout en consolidant et en élargissant le savoir-faire des sidérurgistes par le renforcement de l'embauche et de la formation.
Cette analyse n'est pas portée par la seule CGT.
  • Les deux principaux cabinets d'expertise qui assistent les syndicats du groupe ArcelorMittal, Secafi-Alpha et Syndex, l'ont conjointement affirmés dans le rapport qu'ils ont remis au ministre de l'Industrie en mai dernier.
  • C'est également la position développée par le représentant du patronat européen de l'acier lors du comité "acier de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques) qui s'est tenu au mois de juin dernier à Paris.
  • C'est aussi ce qui est démontré dans la résolution déposée à la Commission des Affaires Economiques à l'Assemblée Nationale en février 2009.
  • Sans oublier que le patronat européen de l'acier a tablé sur une production mondiale d'acier de 2,2 milliards de tonnes à l'horizon 2015, comparée au 1,3 milliard de tonnes produites en 2008 !
La question est de savoir si les patrons de la sidérurgie vont ou pas consolider les sites ou bien tenter de délocaliser les productions dans les pays où les salariés sont encore plus exploités et ensuite réimporter ces mêmes produits vers les pays européens.

C'est à partir de toutes ces considérations que la CGT inscrit son combat pour une sidérurgie forte.

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