Le 19 mars est le prochain rendez-vous de mobilisation interprofessionnelle dans l'action pour faire valoir les exigences en matière d'emploi, de rémunération, de service public et de protection sociale.
L'ampleur des manifestations du 29 janvier a obligé le président de la République à réunir un sommet social, à prendre quelques mesures ciblées, dont la nature et la portée sont bien éloignées des revendications. L'ancrage profond du mouvement revendicatif actuel a permis de prolonger l'unité réalisée en janvier pour une nouvelle journée de grèves et de manifestations. L'exigence qui monte du pays est bien celle d'un changement profond du système économique remettant en cause la logique de baisse du "coût du travail" défendue par le patronat depuis 25 ans. Il ne s'agit pas uniquement en effet aujourd'hui d'obtenir quelques pansements sur les dégâts sociaux de la crise, même si des mesures ponctuelles en faveur de telle ou telle catégorie sont toujours bonnes à prendre. C'est la capacité du pays et du monde de sortir de la crise actuelle qui est en cause.
Augmenter les salaires, revenir sur le décrochage de la part de salaires dans les années 1980 et une réduction significative de la ponction des actionnaires, autant de conditions pour la relance d'une économie basée sur le progrès social et le développement durable.
Les salariés ne sont pas dupes du déséquilibre entre les aides accordées aux banques et aux entreprises et ce qui revient aux salariés dans les mesures gouvernementales.
Le sentiment d'injustice se double désormais d'une conscience accrue de l'inefficacité des mesures dites de "relance". C'est ce qui cimente l'unité des organisations syndicales.
Continuons, d'ici au 19 mars, à faire grandir le mouvement, à lui faire gagner en conscience et en détermination. Les salariés, qui ne sont en rien responsables de cette crise mais qui peuvent en être les principales victimes, sont légitimes à exiger d'autres réponses pour leurs revendications.
L'ampleur des manifestations du 29 janvier a obligé le président de la République à réunir un sommet social, à prendre quelques mesures ciblées, dont la nature et la portée sont bien éloignées des revendications. L'ancrage profond du mouvement revendicatif actuel a permis de prolonger l'unité réalisée en janvier pour une nouvelle journée de grèves et de manifestations. L'exigence qui monte du pays est bien celle d'un changement profond du système économique remettant en cause la logique de baisse du "coût du travail" défendue par le patronat depuis 25 ans. Il ne s'agit pas uniquement en effet aujourd'hui d'obtenir quelques pansements sur les dégâts sociaux de la crise, même si des mesures ponctuelles en faveur de telle ou telle catégorie sont toujours bonnes à prendre. C'est la capacité du pays et du monde de sortir de la crise actuelle qui est en cause.
Augmenter les salaires, revenir sur le décrochage de la part de salaires dans les années 1980 et une réduction significative de la ponction des actionnaires, autant de conditions pour la relance d'une économie basée sur le progrès social et le développement durable.
Les salariés ne sont pas dupes du déséquilibre entre les aides accordées aux banques et aux entreprises et ce qui revient aux salariés dans les mesures gouvernementales.
Le sentiment d'injustice se double désormais d'une conscience accrue de l'inefficacité des mesures dites de "relance". C'est ce qui cimente l'unité des organisations syndicales.
Continuons, d'ici au 19 mars, à faire grandir le mouvement, à lui faire gagner en conscience et en détermination. Les salariés, qui ne sont en rien responsables de cette crise mais qui peuvent en être les principales victimes, sont légitimes à exiger d'autres réponses pour leurs revendications.
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