Après le succès du 10 février de la manifestation à Bruxelles contre la politique de Mittal à l'appel de la Fédération européenne de la métallurgie (FEM), les organisations syndicales réaffirment leur détermination et exigent d'ArcelorMittal de :
- retenir la main-d'œuvre afin d'être prête lorsque la demande repartira ;
- s'engager à trouver des solutions négociées et pas de licenciements secs ;
- compenser les pertes de salaires en cas d'arrêts de travail temporaire/chômage partiel ;
- partager équitablement avec les travailleurs, les gains de productivité réalisés ;
- maintenir les compétences, les connaissance et le capital humain du groupe ;
- profiter des périodes de baisse de production pour investir dans l'éducation et la formation des travailleurs afin de garantir la sécurité de l'emploi à long terme ;
- profiter des périodes de baisse de production pour investir dans la rénovation et la modernisation des outils de production, pour assurer la pérennité des sites en lien avec les sous-traitants ;
- développer des plans industriels clairs pour préparer le redémarrage des installations de production et des hauts fourneaux.
La FEM, qui maintient sa volonté de rencontrer la direction du groupe pour obtenir des réponses à ce socle revendicatif, appelle l'ensemble des salariés du groupe à s'unir et à se tenir prêts pour une prochaine mobilisation européenne.
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