Face aux mesures de chômage imposées aux aciéristes au mois de février et de mars 2009, la CGT était intervenue auprès de la Direction Départementale du Travail pour demander leur annulation.
La CGT s'est appuyée sur une décision du Conseil d'Etat estimant que le chômage partiel ne pouvait pas être imposé à une installation dont la fermeture a été annoncée. L'Inspection du Travail a tenu compte des observations de la CGT et a décidé de refuser le chômage partiel pour l'aciérie. Cette décision a été notifiée à la Direction générale de Gandrange le 18 mars. Les aciéristes ne perdront donc pas de salaire.
La CGT interviendra auprès de la Direction pour exiger la réparation complète du préjudice financier qui a été causé aux aciéristes (CP imposés, perte de salaire, etc...).
Une fois de plus, cette nouvelle démonstration montre que le chômage doit se combattre. On ne doit pas se résigner et accepter de perdre ses CP et ses repos pour les patrons. Ce n'est pas en acceptant passivement les mauvais coups qu'on parvient à changer le cours des choses. Mittal fait beaucoup de fric, le personnel ne doit pas en pâtir !
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