jeudi 10 septembre 2009

Augmentation du forfait hospitalier : c'est NON !

Dans un communiqué en date du 7 septembre, la CGT a déclaré que le gouvernement envisagerait d'inscrire une augmentation du forfait hospitalier de 4 €, soit une augmentation de 25 % dans le plan de financement de la Sécurité sociale.
Les fais dits "d'hôtellerie" à la charge des malades deviennent exorbitants, pouvant atteindre les tarifs de l'hôtellerie de tourisme. On néglige ainsi le fait que les patients ne se font pas hospitaliser pour le plaisir, mais qu'au contraire l'hospitalisation s'impose toujours à eux.
Cela confirme une fois de plus qu'une fois les franchises mises en place leur augmentation devient pour les gouvernements successifs la solution de facilité, au lieu de rechercher des moyens équitables pour accroître les recettes.
Opposée à l'instauration du forfait hospitalier et à toutes les franchises médicales qui l'ont suivie, la CGT demande la suppression de toutes ces taxations supplémentaires en direction des malades.
La CGT s'oppose fermement à cette nouvelle ponction sur les assurés sociaux et en particulier les plus vulnérables d'entres eux, les malades. Il est urgent de remettre en place un système de prise en charge équitable et transparent.
Au regard de la situation économique et sociale de notre pays, alors que le chômage explose tandis que les banques annoncent leur intention de renouer avec les pratiques des "bonus" et que les entreprises du CAC 40 annoncent les résultats semestriels certes en forte baisse mais dépassant tout de même globalement plus de 20 Mds € au premier semestre 2009, ces injustices deviennent intolérables.
Face à la gravité de la situation des comptes de la Sécurité sociale, il serait irresponsable de la part du gouvernement d'évacuer une fois de plus le débat sur son financement.
Depuis des années, la CGT fait des propositions réalistes et réalisables de financement de la Sécurité sociale pour retrouver le chemin de la solidarité, de la protection sociale pour tous. Il est urgent que celles-ci soient enfin sérieusement examinées.

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