Mittal vient d'annoncer un vaste plan d'économies drastiques de près de 3 milliards d'euros. Quelles que soient les raisons de ce plan, il en est une qui reste constante : préserver et accroître les profits et les dividendes des actionnaires.
Comme d'habitude, Mittal prend certaines précautions de langage et parle de "plans de départs à la retraite volontaire" (que signifie ces départs alors que l'on freine de partout le départ des salariés les plus âgés) ? Il parle aussi d'une "attrition naturelle" (c'est-à-dire des départs non remplacés) ou encore d'une "rationalisation ciblée". En clair, Mittal veut accroître la productivité de ses usines dans le monde. Le directeur d'ArcelorMittal France quant à lui se veut rassurant en déclarant : "Pour les salariés actuels, cette annonce n'aura pas d'impact sur leur emploi". Quand on sait à quel point ce personnage est capable de dire une chose et son contraire (exemple pour Gandrange), il y a de quoi être très prudent.
Cette annonce fout quand même les boules quand on constate que le résultat du groupe ArcelorMittal a progressé de près de 44 % sur les neuf premiers mois de l'année à plus de 15 milliards d'euros.
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