L'ouverture des négociations le 5 septembre au niveau ArcelorMittal France prend en compte à la fois les objectifs annoncés par Mittal de réduire les effectifs mais aussi tient compte des dernières mesures gouvernementales prises contre les 35 heures et le durcissement des conditions de départ à la retraite.
En fait, les intentions d'ArcelorMittal pour 2009 sont claires :
Les intentions d'ArcelorMittal pour l'après 2009
- Le risque de remise en cause de la 5e équipe pour le personnel en feux continus
- L'extension de la modulation du temps de travail avec des changements de régime de travail
- Le déroulement de carrière ne s'inscrira pas dans une véritable dynamique. La grille plafonnera au cœfficient K 365 alors que la CGT réclame une évolution vers le statut cadre pour les techniciens. L'accord "Horizon 2008" montre que seulement 2 % des techniciens ont accédé au statut cadre au cours de ces 4 dernières années. Le cloisonnement des techniciens se confirme
- Pour les ingénieurs et cadres, la Direction s'inscrira dans les dernières évolutions législatives concernant les 35 heures qui permettront d'accroître sensiblement leur nombre de jours travaillés
- La Direction ne cache pas non plus sa volonté d'utiliser à fond les heures supplémentaires et l'allongement de carrière (travail au-delà de 60 ans) comme le prévoient les réformes gouvernementales. Il ne semble pas non plus qu'ArcelorMittal soit près à prendre en considération la pénibilité du travail pour avancer l'âge de départ à la retraite
- Quant à la santé et la sécurité, les discours à répétitions ne parviendront pas à masquer que ces deux domaines ne seront jamais prioritaires chez ArcelorMittal sur la production et les profits.
On sent que ce nouvel accord sera traversé par la ligne rouge "du travaille plus pour gagner moins". A moins que les sidérurgistes s'en mêlent, cet accord annonce une nouvelle régression sociale.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire