Les sidérurgistes belges et français du groupe ArcelorMittal se sont faits entendre, comme prévu, le 12 mai 2009 à Luxembourg devant le siège de la Direction à l'occasion de l'assemblée générale des actionnaires. Ils attendaient leur part de dividendes alors que les salariés vivent une cure d'austérité avec la menace de fermeture qui plane sur leurs usines. Les travailleurs belges, très nombreux, vêtus de rouge et de vert, venus de Liège et de Gand, côtoyaient les délégations françaises venues de Gandrange, Florange, Fos, Dunkerque et Nantes sous les couleurs de la CGT. Des délégations plus faibles étaient également présentes à l'appel des syndicats CFTC et FO du site de Florange. On a dénombré 6 bus en provenance de Gandrange et Florange. La CFDT était étrangement absente alors qu'initialement elle avait donné son accord pour participer à ce rendez-vous lancé par la Fédération européenne de la métallurgie la FEM.
La FEM a également renoncé sans qu'on sache vraiment pourquoi. Pour la CGT, les raisons de ce recul sont à rechercher du côté des pressions exercées par le groupe ArcelorMittal. Il semblerait que la FEM, dirigée par le syndicat allemand et la CFDT aient choisi de la mettre en veilleuse pour ne pas déplaire à Mittal. C'est ce qu'on appelle "la concertation" ou "le consensus". C'est comme on veut.
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