jeudi 7 mai 2009

Revitalisation et reclassement : la CGT pas d'accord !

Une réunion s'est tenue le 4 mai à la Préfecture de Metz concernant l'installation du comité de suivi de la convention de revitalisation.
La Direction de Gandrange a d'abord présenté "son" bilan des reclassements en prétendant que 90 % des salariés ont trouvé une solution.
La CGT s'est élevé en faux contre cette présentation qui ne correspond pas du tout à la réalité en déclarant que :
  • 53 aciéristes seulement sont reclassés à ce jour, soit 20 %,
  • 45 aciéristes n'ont aucune proposition d'emploi alors que l'aciérie est arrêtée depuis le 31 mars ;
  • Quant aux aciéristes détachés, rien n'assure aujourd'hui que le reclassement sera effectif.   Quelques uns ont déjà été renvoyés à Gandrange après deux mois, voire plus de détachement ;
Sur la totalité des reclassements à effectuer, soit 400, 73 sont mutés.
La CGT est intervenue également sur les nombreux licenciements des salariés sous-traitants et la disparition des intérimaires. Elle a fixé des priorités et demandé au Préfet :
  1. de contraindre ArcelorMittal à tenir ses engagements de reclassements,
  2. de faire stopper les licenciements des sous-traitants et aider ces entreprises à un véritable redéploiement.
Devant le désaccord affiché entre la Direction d'ArcelorMittal Gandrange et la CGT sur les reclassements, le Préfet a décidé d'organiser début juillet une réunion pour faire le point exact de la situation de Gandrange.
La parole a ensuite été donnée aux élus politiques puis au cabinet SEMAPHORES qui a présenté son action pour la revitalisation (prospecter, détecter, accompagner les projets créateurs d'emplois).

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