Le Premier ministre déclare que "rien ne serait pire qu'un changement de cap" et que "aujourd'hui, la priorité absolue, c'est l'emploi". De deux choses l'une : ou bien il le pense et alors il a changé de cap puisqu'il y a six mois encore, c'était priorité au pouvoir d'achat (travailler plus pour gagner plus), ou bien il se fiche autant de l'emploi que le président promoteur du bouclier fiscal se moque du pouvoir d'achat des pauvres et, dans ce cas, il maintient son cap. On comprend mieux le sauvetage des banques sans contrepartie aucune exigée de leur part, tandis que les minima sociaux continueront de végéter.
Dans les mille mesures annoncées avec tapage en faveur de l'investissement, le Premier ministre confirme les craintes formulées au mois de décembre dernier : l'essentiel ne représente pas des sommes supplémentaires, mais un redéploiement d'engagements déjà pris.
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