De la même façon que le gouvernement oppose emploi et pouvoir d'achat des salariés, comme si l'enrichissement des riches n'avait pas pour conséquence de brider l'emploi et les salaires des pauvres, il oppose investissement et consommation. Quelle entreprise privée va investir si elle n'a pas de perspectives de débouchés ? Plus grave, piétinant ses propres modestes engagements en faveur de l'écologie, il appelle une croissance qui, de toute façon, ne reviendra pas de sitôt, sans s'interroger sur le bien-fondé des aides à des secteurs en difficulté au moment où il faudrait commencer à penser à leur reconversion.
jeudi 12 février 2009
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