L'étude d'impact social et territorial réalisé par une filiale de SODIE qui devait permettre d'apprécier les conséquences sociales et économiques de la fermeture de Gandrange ne satisfait pas la CGT.
La CGT estime que cette étude ne prend pas en compte la réalité des entreprises qui travaillent sur le site de Gandrange.
L'étude minimise les suppressions d'emplois en faisant abstraction des 80 intérimaires en moyenne qui travaillent pour Mittal. Le cabinet limite de la même façon le nombre d'entreprises sous-traitantes à 30 alors qu'elles sont 70 au minimum à évoluer sur le site. Cela représente près de 600 emplois, ce qui fait dire à la CGT que les suppressions s'élèvent à 1 255, plus du double de l'estimation du cabinet d'expertise. A cela, bien entendu, il faut ajouter les emplois induits à raison de la suppression de deux emplois pour chaque emploi de sidérurgiste supprimé.
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