La crise économique qui s'étend éclaire d'une lumière crue le sort des travailleurs intérimaires considérés comme la variable d'ajustement. Ces travailleurs invisibles sont les victimes qui paient le plus lourd tribut à la crise capitaliste. On le voit partout, dans toutes les industries et dans toutes les entreprises.
Déjà corvéables, malléables et licenciables à merci, cela ne suffit plus aux patrons de l'intérim. Ils réclament encore plus "d'assouplissements" de la législation. Le patronat profite de la crise pour réorganiser l'emploi précaire et le réutiliser dans des conditions plus avantageuses. Il veut une employabilité immédiate de tout chômeur, une plus grande liberté de casser le contrat de mission, sans contrainte juridique et sociale, une légalisation des renouvellements des contrats successifs, une disparition du délai à respecter entre deux contrats...
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