mercredi 19 novembre 2008

La CGT exige des réponses

La commission de suivi a donné l'occasion à la CGT de revenir sur une série de questions qui pose problème et pour laquelle la CGT entendait obtenir des réponses claires et précises :

Les salariés inaptes : La CGT a proposé un passage par l'ASSERPRO avant de définir un point de chute. L'AGEFI pourrait être sollicitée en qualité de conseil pour trouver les réponses les plus adaptées à la situation.

Pré-positionnement : La CGT fait état du mécontentement de certains salariés vis-à-vis des propositions qui leurs sont faites. On estime à 25 % sur un effectif de 400 concernés, les salariés qui se disent insatisfaits de leur offre. L'Inspection du travail s'est étonnée qu'une seule offre de reclassement soit présentée aux salariés. Pour elle, il est courant qu'un plan de sauvegarde de l'emploi fasse état de deux offres valables d'emploi.

Ancienneté : La CGT est revenue sur l'engagement de Mittal de prendre en compte l'ancienneté dans la rémunération notamment au Luxembourg où l'on parle seulement d'expérience et où l'ancienneté n'est prise en compte qu'à 50 %. Après débat et devant les arguments présentés par la CGT et soutenus par l'Inspection du travail, la Direction a annoncé que, désormais, il y aurait une garantie de 100 % pour la prime d'ancienneté.

Salaire : La CGT a fait état des cas où le maintien intégral du salaire n'est pas assuré pour les mutations à Florange. Elle a dénombré 15 cas avec perte de salaire sur 21. La CGT et la Direction départementale du travail ont demandé à la Direction de Gandrange de s'expliquer. Elle donnera sa réponse à la prochaine réunion.
Pour la CGT, ce qui devait rester une exception est devenu la règle.

Divers : La Direction n'a pas su quoi répondre à la demande de la CGT concernant l'attitude qu'elle adopterait en cas de refus d'un TPFC. Elle indique que les cas particuliers seront examinés.
La CGT a souhaité avoir des assurances pour les reclassements prévus en 2009. La Direction ne s'est pas prononcée.
La CGT a dénoncé les difficultés rencontrées par les salariés lors des entretiens à Florange où l'on privilégie les diplômes et non plus les compétences.
Il faut rappeler que le site de Gandrange qui a accueilli des milliers de salariés en provenance des usines condamnées situées aux quatre coins de la Lorraine, du Nord ou de la Normandie, a toujours facilité l'accueil et l'insertion des salariés mutés.

Aucun commentaire: