Sous prétexte de limiter les risques de détérioration du four avec des arrêts et des démarrages fréquents et répétitifs liés à la conjoncture, la Direction de Gandrange a ouvert des discussions le 5 juin avec les syndicats pour modifier l'organisation du travail au LCB.
Pourtant, un accord à durée illimitée existe déjà. Il évoque le problème de la modulation du travail liée à la baisse d'activité. La seule volonté de la Direction c'est de réaliser des gains de gestion et de faire des économies.
Aujourd'hui, les salariés de Gandrange sont sans cesse confrontés à l'acharnement d'une Direction qui ne pense qu'à faire des économies sur leur dos pour satisfaire la volonté des longs carbones Europe.
Alors que les actionnaires viennent de s'attribuer 310 millions d'euros, le personnel du LCB devrait se laisser amputer son fixe mensuel de 8,5 %. C'EST INADMISSIBLE ! C'est une véritable gifle aux salariés du LCB qui ne s'en sortent pas et qui essaient de vivre avec un salaire déjà amputé depuis le mois de février par le chômage partiel. La crise, en tant que situation d'exception est, pour ArcelorMittal Gandrange, l'occasion de changer le cycle de travail du LCB. Elle est incapable de dire pour combien de temps.
La CGT s'est adressée à l'inspecteur du travail. Celui-ci pense qu'une autre organisation du travail devrait permettre la baisse du nombre de jours de chômage. Or, avec le cycle que la Direction veut imposer au LCB, ce ne sera pas le cas.
Pour la Direction, il n'est pas question de baisser le nombre de jours chômés. Elle a pourtant le culot de parler d'efforts partagés à faire entre salariés et Direction.
Pour la CGT, si un état des lieux était à faire, le diagnostic ne serait pas partagé. Pour 2009 : arrêt de l'aciérie, arrêt du TAB et pour les salaires, zéro d'augmentation générale et zéro d'augmentation individuelle. A cela s'ajoute le chômage partiel avec une perte de 100 € par mois. Ça suffit, les salariés ont assez donné !
La CGT a proposé un cycle de travail transitoire à 3 équipes à 32 heures sans perte de salaire : 4 matin, 4 après-midi et 4 de nuit. Pour la maintenance, pour tenir compte du poste d'entretien du lundi matin, le cycle serait de 5 matin, 4 après-midi et 4 de nuit. Sans travail les samedi, dimanche et jours fériés. Elle a demandé à la Direction de prendre à sa charge les journées libres liées à sa proposition. La Direction a refusé et a proposé un cycle à 3 équipes à raison de 14 postes par semaine dont 13 postes de laminage avec un cycle de 5 jours du matin, 5 jours de l'après-midi et 4 de nuit entraînant une amputation du fixe mensuel de 8,5 %.
Pour la CGT, c'est INADMISSIBLE !
Malgré le chantage de la Direction sur la situation future du LCB, la CGT ne cautionnera pas ces propositions. Elle appelle les salariés du LCB à ne pas se laisser faire et à soutenir la CGT dans sa démarche.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire