Pour la CGT, l'accord présenté le 7 mai 2009 par l'UIMM, le patronat de la Métallurgie en l'état, n'est pas favorable aux salariés et ne répond pas à leurs attentes immédiates. L'UIMM est responsable de cette situation parce qu'il
- Refuse de rendre obligatoire l'indemnisation des salariés, à hauteur d'au moins 75 % du salaire brut, en cas de chômage partiel. L'UIMM confirme donc l'indemnisation du chômage partiel à 60 %, soit une baisse du salaire net de 20 %. Parce que les salariés n'ont pas à payer la crise, la CGT demande le paiement à 100 % du salaire net,
- aggrave la mobilité des salariés en forçant et en généralisant le prêt de personnel d'une entreprise à l'autre, sans réelle garantie, ni volontariat des salariés ou négociations dans les entreprises concernées,
- détourne le budget de formation professionnelle des entreprises et remet en cause l'allocation à la formation professionnelle dans le cadre du DIF,
- demande de modifier le Code du travail au détriment des salariés,
- transfère la responsabilité des entreprises sur la collectivité, en demandant la baisse de la taxe d'apprentissage,
- tourne le dos au développement de l'emploi, des salaires, des qualification et des capacités industrielles.
Tout au long des 2 mois de négociations, l'UIMM a cherché à dépénaliser le droit du travail en tentant de détricoter le Code du travail, les lois, la réglementation sociale, à rendre légal ce qui ne l'est pas aujourd'hui, à capter des fonds financiers publics et tout cela en tentant d'associer les organisations syndicales pour faire pression sur les pouvoirs publics.
L'UIMM avait pour objectif de déresponsabiliser totalement les dirigeants des grands groupes et protéger les dividendes des actionnaires.
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