Les élus CGT du comité d'entreprise d'ArcelorMittal Gandrange se sont vus interdire leur participation au CE extraordinaire convoqué le 4 avril 2008 dans les locaux de GESIM à Metz.
Une centaine de salariés de l'aciérie, du TAB et du LCB accompagnait les élus de la CGT pour protester contre la fermeture annoncée de leur outil de travail. Ces salariés, dignes, debout, qui défendent leur emploi se sont révoltés face à une direction méprisante qui a interdit la participation des élus CGT. La direction de Gandrange par crainte de s'expliquer face aux salariés a choisi de fermer les portes. La demande des élus CGT pour rentrer seuls en salle de réunion a été acceptée une fois le CE terminé. En effet, ils ont trouvé la salle vide. Les patrons et les autres syndicats se sont enfuis. Tout a été préparé à l'avance. La Direction avec la complicité des autres syndicats avait convoqué un huissier pour lui faire constater l'absence des élus CGT. Déjà sur place à 8h15 alors que le CE était convoqué à 9h00, la Direction, la CFDT et la CGC ont pu ainsi tranquillement, comme ils le souhaitaient avec l'accord de méthode, fermer le livre IV de la procédure, c'est à dire le dossier industriel. Ils enterrinent ainsi la fermeture du site de Gandrange. Pour cela il fallait baillonner la CGT qui avait alerté les autres syndicats de leurs intentions de faire repousser la date du 4 avril 2008. C'est la première fois qu'une Direction à Gandrange interdit à des élus de siéger au Comité d'Entreprise. La CGT condamne cette attitude méprisante envers des élus et les salariés qu'ils représentent à Gandrange. La CGT ne s'est jamais trompée d'adversaire. Elle se bat toujours avec loyauté aux côtés des salariés pour améliorer leur situation. La colère des salariés de l'entreprise face à une Direction aussi méprisante est compréhensible et légitime. Pour la CGT, rien n'est encore définitif. Abandonner le combat industriel alors qu'une autre alternative est encore envisageable, c'est condamner l'acierie, le TAB mais aussi le LCB.
Une centaine de salariés de l'aciérie, du TAB et du LCB accompagnait les élus de la CGT pour protester contre la fermeture annoncée de leur outil de travail. Ces salariés, dignes, debout, qui défendent leur emploi se sont révoltés face à une direction méprisante qui a interdit la participation des élus CGT. La direction de Gandrange par crainte de s'expliquer face aux salariés a choisi de fermer les portes. La demande des élus CGT pour rentrer seuls en salle de réunion a été acceptée une fois le CE terminé. En effet, ils ont trouvé la salle vide. Les patrons et les autres syndicats se sont enfuis. Tout a été préparé à l'avance. La Direction avec la complicité des autres syndicats avait convoqué un huissier pour lui faire constater l'absence des élus CGT. Déjà sur place à 8h15 alors que le CE était convoqué à 9h00, la Direction, la CFDT et la CGC ont pu ainsi tranquillement, comme ils le souhaitaient avec l'accord de méthode, fermer le livre IV de la procédure, c'est à dire le dossier industriel. Ils enterrinent ainsi la fermeture du site de Gandrange. Pour cela il fallait baillonner la CGT qui avait alerté les autres syndicats de leurs intentions de faire repousser la date du 4 avril 2008. C'est la première fois qu'une Direction à Gandrange interdit à des élus de siéger au Comité d'Entreprise. La CGT condamne cette attitude méprisante envers des élus et les salariés qu'ils représentent à Gandrange. La CGT ne s'est jamais trompée d'adversaire. Elle se bat toujours avec loyauté aux côtés des salariés pour améliorer leur situation. La colère des salariés de l'entreprise face à une Direction aussi méprisante est compréhensible et légitime. Pour la CGT, rien n'est encore définitif. Abandonner le combat industriel alors qu'une autre alternative est encore envisageable, c'est condamner l'acierie, le TAB mais aussi le LCB.
1 commentaire:
Que faire face à ces magnats de l'acier qui ne pense qu'à une seule chose, engranger des bénéfices au détriment de l'emploi, des conditions de travail, de la survie d'une vallée... qui n'hésitent pas à mettre des salariés et leur famille au ban de notre société. La lutte doit continuer, ne jamais baisser les bras même si tous ces grands argentiers, ces syndicats réformistes vous mettent des bâtons dans les roues. Il faut maintenir un maximum d'emplois sur ce site industriel.
Renationalisons les moyens de production afin de ne plus dépendre de ces capitalistes de pacotille!!!
Sommes de tout coeur avec vous. PCF du Jarnisy, section Henri Bezon.
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