C'est confirmé, le Président de la République, Nicolas Sarkozy, n'a pas failli à sa renommée. C'est un menteur ! Il nous a trahis. Il a trahi la cause de Gandrange qu'il prétendait défendre.
Aucun de ses engagements faits devant le personnel, lors de sa visite à Gandrange, n'a été tenu. En recevant une dernière fois les syndicats le 7 avril 2008, M. Sarkozy a montré que le gouvernement s'est plié à son tour aux exigences de Mittal. Par ce reniement de la parole donnée, M. Sarkozy a montré que le gouvernement de la France renonce à une véritable politique industrielle, renonce à la sidérurgie lorraine et accepte la délocalisation en Allemagne d'un million de tonne d'acier et la mort des produits longs en Lorraine.
Toutes les mesures annoncées relèvent de l'accompagnement social et de la revitalisation des bassins d'emplois dont la majorité d'entre elles avaient été annoncées par Mittal dès la présentation de son plan de restructuration au mois de janvier dernier...
Bien entendu, la CGT ne rejette pas des mesures susceptibles de créer des emplois. Des emplois et des industries, la Lorraine en a grandement besoin. Mais là n'est pas la question posée au chef de l'Etat le 7 avril. L'objet de cette rencontre n'était pas, pour la CGT, de parler de la réindustrialisation, de la revitalisation ou de l'accompagnement social. L'objet était clair et précis. Il était de concrétiser les promesses faites par le Président de la République : parler de la sauvegarde. Il s'est couché devant le diktat de Mittal comme l'ont fait les autres syndicats et comme tout l'indique, le feront de nombreux élus locaux de tous bords. La seule attitude que la CGT attendait du chef de l'Etat était d'agir pour contraindre Mittal à déder Gandrange à un repreneur.
Plusieurs repreneurs éventuels (russe, allemand, italien, indien, brésilien...) avaient été contactés par la CGT et par M. Grenaut et reçus au cabinet du ministre de l'Economie et des Finances. Ils étaient très intéressés par cette reprise et se disaient prêts à faire des investissements. Pour préciser davantage les conditions proposées pour cette reprise, les repreneurs attendaient plusieurs choses :
Aucun de ses engagements faits devant le personnel, lors de sa visite à Gandrange, n'a été tenu. En recevant une dernière fois les syndicats le 7 avril 2008, M. Sarkozy a montré que le gouvernement s'est plié à son tour aux exigences de Mittal. Par ce reniement de la parole donnée, M. Sarkozy a montré que le gouvernement de la France renonce à une véritable politique industrielle, renonce à la sidérurgie lorraine et accepte la délocalisation en Allemagne d'un million de tonne d'acier et la mort des produits longs en Lorraine.
Toutes les mesures annoncées relèvent de l'accompagnement social et de la revitalisation des bassins d'emplois dont la majorité d'entre elles avaient été annoncées par Mittal dès la présentation de son plan de restructuration au mois de janvier dernier...
Bien entendu, la CGT ne rejette pas des mesures susceptibles de créer des emplois. Des emplois et des industries, la Lorraine en a grandement besoin. Mais là n'est pas la question posée au chef de l'Etat le 7 avril. L'objet de cette rencontre n'était pas, pour la CGT, de parler de la réindustrialisation, de la revitalisation ou de l'accompagnement social. L'objet était clair et précis. Il était de concrétiser les promesses faites par le Président de la République : parler de la sauvegarde. Il s'est couché devant le diktat de Mittal comme l'ont fait les autres syndicats et comme tout l'indique, le feront de nombreux élus locaux de tous bords. La seule attitude que la CGT attendait du chef de l'Etat était d'agir pour contraindre Mittal à déder Gandrange à un repreneur.
Plusieurs repreneurs éventuels (russe, allemand, italien, indien, brésilien...) avaient été contactés par la CGT et par M. Grenaut et reçus au cabinet du ministre de l'Economie et des Finances. Ils étaient très intéressés par cette reprise et se disaient prêts à faire des investissements. Pour préciser davantage les conditions proposées pour cette reprise, les repreneurs attendaient plusieurs choses :
- que le calendrier normal de consultation des instances représentatives du personnel soit bouclé,
- que le groupe ArcelorMittal annonce clairement ses intentions,
- et, en cas de maintien de la décision de fermeture de Gandrange, que le gouvernement français contraigne Mittal à vendre l'usine de Gandrange.
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