La CGT a proposé l'unité syndicale dès le départ
Cette unité s'est faite sur la base de sa proposition. "Agir pour maintenir l'aciérie, le TAB et le LCB avec ses 1000 emplois". Ce sont les autres syndicats qui ont rompu l'unité le 9 février 2008 en faisant le choix des reclassements, puis de conclure un accord de méthode imposant un calendrier strict de discussion.
La CGT a proposé la majorité des initiatives de lutte
Dans les faits, c'est elle qui a travaillé sur le terrain. C'est elle qui s'est impliquée pour que les actions réussissent. Les autres syndicats ont suivi et ont profité de la censure médiatique de la CGT pour se mettre en avant. Pratiquement, aucun représentant des autres syndicats de Gandrange s'est exprimé. Tout a été délégué à l'extérieur.
La CGT a proposé la création du CODEG dirigé par M. Grenaut, ancien directeur de Gandrange
Ce comité a été accepté à l'unanimité des syndicats et approuvé par le personnel de Gandrange lors de l'assemblée à Gandrange, puis il a été dénigré de l'extérieur sans savoir ce qui a justifié un tel déchainement de violence. Ce comité a été très utile et très efficace. Il a rassemblé et oeuvré pour porter la lutte.
La CGT a dénoncé l'accord de méthode
C'est un instrument pour favoriser la fermeture de Gandrange. La suite des évènements a montré que la CGT a eu raison de le faire.
La CGT a donné avec les autres syndicats
mandat à l'expert du CE de procéder à une étude portant sur un contre-projet industriel au plan Mittal avec l'objectif de maintenir toutes les installations et la spécificité de Gandrange. Le projet proposé n'a pas été suffisament ambitieux et n'a pas respecté la spécificité de Gandrange comme meilleure fabricant de produits de haute qualité à haute valeur ajoutée.
La CGT avait dit qu'elle se battrait
pour que Mittal renonce a son plan et que Gandrange soit pérennisée au sein du groupe ArcelorMittal et qui, si tel n'était pas le cas, la CGT se retournerait alors vers la recherche d'un repreneur. Elle a dit ce qu'elle a fait et fait ce qu'elle a dit. Un contre-plan sérieux et étayé a été présenté. Elle a contacté plusieurs repreneurs.
La CGT a sollicité les pouvoirs publics pour qu'ils assument leurs responsabilités
C'est la CGT qui a fait venir Nicolas Sarkozy à Gandrange. Ce qui a permit de donner un fort retentissement à la lutte.
La CGT a donné une dimension syndicale lorraine et nationale à la lutte
en impliquant l'ensemble des structures interprofessionnelles et confédérées de la CGT. La visite à Gandrange de Bernard Thibault, secrétaire général à la CGT en a été l'illustration.
La CGT a dit qu'elle fera constamment appel à la participation du personnel
à toutes les étapes de la lutte. Qu'il s'agisse des grèves, des pétitions, des assemblées générales, des manifestations, des heures d'information syndicales ou de la participation aux réunions officielles du CE.
- les grèves ont eu lieu avec la CGT,
- seule la CGT a déposé plus de 6000 pétitions à la Préfecture,
- seule la CGT a tenue des heures d'information syndicales,
- seule la CGT a effectué des prises de paroles régulières au self et dans les secteurs,
- et seule la CGT a appelé le personnel à se rendre au comité d'entreprise portant sur l'avenir de Gandrange.
Toutes les réunions du CE n'auraient été que des réunions discrètes et polies si la CGT n'avait pas fait appel aux salariés. Les luttes n'auraient pas eu le même retentissement sans l'action de la CGT avec les salariés.
A propos du dernier CE extraordinaire
qui s'est tenu au Gesim à Metz le 4 avril 2008, la CGT tient à rappeler ce qui s'est réellement passé.
Les élus CGT se sont vus interdire leur participation au CE.
Une centaine de salariés de l'aciérie, du TAB et du LCB accompagnait les élus CGT pour protester contre la fermeture annoncée de leur outil de travail. Ces salariés qui défendent leur emploi se sont révoltés face à une direction méprisante qui interdisait la participation de leur élus. La direction, par crainte de s'expliquer face aux salariés, a choisi de fermer les portes. La demande des élus CGT pour rentrer seuls en salle de réunion a été acceptée une fois le CE terminé. Les patrons et les autres syndicats se sont enfuis. Tout était préparé à l'avance. La direction, avec la complicité des autres syndicats, avait convoqué un huissier pour faire constater l'absence des élus CGT. La direction, la CFDT et la CGC ont pu tranquillement, comme ils le souhaitaient avec l'accord de méthode, fermer le dossier industriel. Ils ont ainsi enterriné la fermeture du site de Gandrange. Pour cela, il a fallu baillonner la CGT. C'est la première fois qu'une direction à Gandrange interdit à des élus de sièger au comité d'entreprise.
Il faut savoir qu'il a fallu à peine 6 minutes pour examiner le projet industriel de Mittal et approuver la suppression de 595 emplois, sans compter les sous-traitants et les intérimaires. Voilà la réalité des faits.
La CGT a dit qu'elle utiliserait tous les moyens à disposition
pour combattre le plan Mittal et qu'elle veillerait au respect de la loi à toutes les étapes du processus d'information, de consultation et de décision.
La loi n'a pas été respectée dans plusieurs situation.
La CGT a donc décidé d'assigner ArcelorMittal en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Thionville.
La CGT a dit que la bataille pour Gandrange
était aussi le symbole de la lutte pour la réindustrialisation de la Lorraine. Elle a été solidaire des luttes menées dans d'autres entrprises. Elle participera à la grande manifestation régionale pour l'emploi qui se tiendra à 14h30 à Nancy le vendredi 11 avril 2008. Le syndicat CGT met un bus à disposition. Départ à 13h00 au portier de l'aciérie.
Nous entrons dans une nouvelle phase de la lutte. La CGT continuera de faire son devoir dans l'intérêt de tous les salariés.
Elle précisera ses intentions dans les prochains jours.
Cette unité s'est faite sur la base de sa proposition. "Agir pour maintenir l'aciérie, le TAB et le LCB avec ses 1000 emplois". Ce sont les autres syndicats qui ont rompu l'unité le 9 février 2008 en faisant le choix des reclassements, puis de conclure un accord de méthode imposant un calendrier strict de discussion.
La CGT a proposé la majorité des initiatives de lutte
Dans les faits, c'est elle qui a travaillé sur le terrain. C'est elle qui s'est impliquée pour que les actions réussissent. Les autres syndicats ont suivi et ont profité de la censure médiatique de la CGT pour se mettre en avant. Pratiquement, aucun représentant des autres syndicats de Gandrange s'est exprimé. Tout a été délégué à l'extérieur.
La CGT a proposé la création du CODEG dirigé par M. Grenaut, ancien directeur de Gandrange
Ce comité a été accepté à l'unanimité des syndicats et approuvé par le personnel de Gandrange lors de l'assemblée à Gandrange, puis il a été dénigré de l'extérieur sans savoir ce qui a justifié un tel déchainement de violence. Ce comité a été très utile et très efficace. Il a rassemblé et oeuvré pour porter la lutte.
La CGT a dénoncé l'accord de méthode
C'est un instrument pour favoriser la fermeture de Gandrange. La suite des évènements a montré que la CGT a eu raison de le faire.
La CGT a donné avec les autres syndicats
mandat à l'expert du CE de procéder à une étude portant sur un contre-projet industriel au plan Mittal avec l'objectif de maintenir toutes les installations et la spécificité de Gandrange. Le projet proposé n'a pas été suffisament ambitieux et n'a pas respecté la spécificité de Gandrange comme meilleure fabricant de produits de haute qualité à haute valeur ajoutée.
La CGT avait dit qu'elle se battrait
pour que Mittal renonce a son plan et que Gandrange soit pérennisée au sein du groupe ArcelorMittal et qui, si tel n'était pas le cas, la CGT se retournerait alors vers la recherche d'un repreneur. Elle a dit ce qu'elle a fait et fait ce qu'elle a dit. Un contre-plan sérieux et étayé a été présenté. Elle a contacté plusieurs repreneurs.
La CGT a sollicité les pouvoirs publics pour qu'ils assument leurs responsabilités
C'est la CGT qui a fait venir Nicolas Sarkozy à Gandrange. Ce qui a permit de donner un fort retentissement à la lutte.
La CGT a donné une dimension syndicale lorraine et nationale à la lutte
en impliquant l'ensemble des structures interprofessionnelles et confédérées de la CGT. La visite à Gandrange de Bernard Thibault, secrétaire général à la CGT en a été l'illustration.
La CGT a dit qu'elle fera constamment appel à la participation du personnel
à toutes les étapes de la lutte. Qu'il s'agisse des grèves, des pétitions, des assemblées générales, des manifestations, des heures d'information syndicales ou de la participation aux réunions officielles du CE.
- les grèves ont eu lieu avec la CGT,
- seule la CGT a déposé plus de 6000 pétitions à la Préfecture,
- seule la CGT a tenue des heures d'information syndicales,
- seule la CGT a effectué des prises de paroles régulières au self et dans les secteurs,
- et seule la CGT a appelé le personnel à se rendre au comité d'entreprise portant sur l'avenir de Gandrange.
Toutes les réunions du CE n'auraient été que des réunions discrètes et polies si la CGT n'avait pas fait appel aux salariés. Les luttes n'auraient pas eu le même retentissement sans l'action de la CGT avec les salariés.
A propos du dernier CE extraordinaire
qui s'est tenu au Gesim à Metz le 4 avril 2008, la CGT tient à rappeler ce qui s'est réellement passé.
Les élus CGT se sont vus interdire leur participation au CE.
Une centaine de salariés de l'aciérie, du TAB et du LCB accompagnait les élus CGT pour protester contre la fermeture annoncée de leur outil de travail. Ces salariés qui défendent leur emploi se sont révoltés face à une direction méprisante qui interdisait la participation de leur élus. La direction, par crainte de s'expliquer face aux salariés, a choisi de fermer les portes. La demande des élus CGT pour rentrer seuls en salle de réunion a été acceptée une fois le CE terminé. Les patrons et les autres syndicats se sont enfuis. Tout était préparé à l'avance. La direction, avec la complicité des autres syndicats, avait convoqué un huissier pour faire constater l'absence des élus CGT. La direction, la CFDT et la CGC ont pu tranquillement, comme ils le souhaitaient avec l'accord de méthode, fermer le dossier industriel. Ils ont ainsi enterriné la fermeture du site de Gandrange. Pour cela, il a fallu baillonner la CGT. C'est la première fois qu'une direction à Gandrange interdit à des élus de sièger au comité d'entreprise.
Il faut savoir qu'il a fallu à peine 6 minutes pour examiner le projet industriel de Mittal et approuver la suppression de 595 emplois, sans compter les sous-traitants et les intérimaires. Voilà la réalité des faits.
La CGT a dit qu'elle utiliserait tous les moyens à disposition
pour combattre le plan Mittal et qu'elle veillerait au respect de la loi à toutes les étapes du processus d'information, de consultation et de décision.
La loi n'a pas été respectée dans plusieurs situation.
La CGT a donc décidé d'assigner ArcelorMittal en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Thionville.
La CGT a dit que la bataille pour Gandrange
était aussi le symbole de la lutte pour la réindustrialisation de la Lorraine. Elle a été solidaire des luttes menées dans d'autres entrprises. Elle participera à la grande manifestation régionale pour l'emploi qui se tiendra à 14h30 à Nancy le vendredi 11 avril 2008. Le syndicat CGT met un bus à disposition. Départ à 13h00 au portier de l'aciérie.
Nous entrons dans une nouvelle phase de la lutte. La CGT continuera de faire son devoir dans l'intérêt de tous les salariés.
Elle précisera ses intentions dans les prochains jours.
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