mercredi 9 avril 2008

Plusieurs points majeurs du plan de démentèlement d'ArcelorMittal auraient dû amener Nicolas Sarkosy à s'opposer à Mittal

  1. L'acier connaît une forte croissance et les autres usines européennes investissent pour produire plus, pourquoi perdre alors un million de tonne d'acier.
  2. Laisser le LCB comme seul et unique entité industrielle sans approvisionnement sur un même site est une aberration industrielle complète. L'installation orpheline est condamnée d'avance. Le LCB est voué à l'échec alors qu'il est le meilleure outil européen dans sa catégorie. Il entrainera la perte de 300 emplois dans un contexte où l'on ne pourra plus se retourner nulle part.
  3. L'emploi est très mal traité. Quoiqu'il en soit, les mesures de fermetures et de reclassement entraîneront la suppression de 600 emplois. Les reclassements, se sont des CDI qui prendront la place des CDD que l'on sacrifiera. Et silence pour les précaires, ces invisibles que l'on utilise comme de la chair à canon. C'est la variable d'ajustement qui sert aux pseudos créations d'emplois. A cela, il faut ajouter la disparition des emplois périphériques et indirects liés aux sous-traitants.

Rien que ces trois aspects auraient dû amener M. Sarkozy à refuser le plan Mittal. Mais les autres syndicats, par leur attitude, ont légitimé à la fois la décision de Mittal et le choix de M. Sarkozy.

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