L'action engagée par les salariés de Gandrange avec le soutien de la CGT depuis le 12 mai 2008 a contraint Mittal à convoquer le CE en réunion extraordinaire le 14 mai et à mettre sur pied une commission chargée de discuter du contenu du plan social.
Il a fallu trois jours de paralysie totale de la production pour parvenir à ce premier résultat.
En ouvrant, contrainte et forcée, des discussions sur le contenu du plan social, la Direction de Gandrange reconnaît implicitement que le plan qu'elle a proposé dès le mois de janvier, puis qu'elle a confirmé au fil des semaines, puis repris dans l'accord de méthode, signé par les autres syndicats et vanté à la fois par Messieurs Mittal et Sarkozy, n'est pas du tout à la hauteur des conséquences sociales qui résulteront de la fermeture de l'aciérie et du TAB. Les dégâts sur les hommes et sur l'emploi seront considérables. Le dispositif de reclassement proposé ne les répare pas. Il les atténuera à peine et encore, ce n'est pas sûr.
Il faut donc, et c'est une obligation morale, revoir en profondeur le contenu du plan dit "social". C'est tout le sens de la lutte engagée par le personnel avec la CGT.
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