Des reclassements : des revirements et de petites avancées
Commissions de recours : la Direction avance
La Direction accède à la parité de la commission demandée par la CGT et les grévistes. Les votes de la commission se dérouleront à parts égales, 4 représentants des syndicats et 4 représentants de la Direction. Mais, c'est au patron qu'il appartiendra de prendre la décision finale. Pour la CGT, c'est inacceptable ! Une réponse devrait être apportée le 30 mai.
La CGT défendra vigoureusement les recours engagés par les salariés qui rejetteraient l'offre de reclassement qui ne leur convient pas.
Salariés en fin de carrière : la Direction renie
Parmi les concessions obtenues à la fin de la grève, le 20 mai, figuraient celles concernant la garantie du maintien à l'effectif de Gandrange des salariés nés jusqu'en 1952 avec une rémunération représentant 80 % du salaire brut pour un travail à mi-temps. A la réunion du 26 mai, la Direction a revu ses engagements en ne proposant plus qu'une rémunération à hauteur de 80 % du salaire net.
Cela signifie que tout salarié concerné qui entrera dans le dispositif du "temps partiel de fin de carrière" verra sa paie amputée de 20 %. La CGT dénonce ce bond en arrière. D'autres points légaux et économiques sont encore à l'étude concernant la prise en charge des cotisations au régime général de la Sécurité sociale.
LCB : un réservoir de mutations internes : la Direction avance
La Direction confirme ce qu'elle avait dit à la fin de la grève concernant les possibilités de mutations internes qui seraient offertes au LCB pour le personnel de l'aciérie et du TAB. Les places susceptibles d'être disponibles seraient de l'ordre de 102 dont 52 emplois par affectation et créations d'emplois et 50 autres postes pour des salariés susceptibles d'entrer dans le processus de fin de carrière d'ici 2012. La CGT se félicite de cette ouverture concédée par la lutte. Mais la question du salaire reste entière.
Prime de mutation : la Direction freine
Alors que cette revendication figurait parmi les principales demandes des grévistes, la Direction, après bien des atermoiements, a lâché légèrement du lest en accordant une petite prime de mutation d'un montant égal à seulement deux mois de salaire brut et uniquement pour le personnel concerné par une mutation externe.
Pour la CGT, ce petit effort en direction des grévistes est très nettement insuffisant. Il faut quand même savoir que, dans d'autres sociétés sidérurgiques voisines (Europipe, Ascoforges), la prime de mutation était comprise en 15 000 € et 25 000 € ! Nous sommes très très loin de ce montant !
La CGT est bien décidée à faire bouger la Direction. Aux grévistes de proposer un mode d'action. La CGT a sa petite idée là-dessus.
Délai de détachement : la Direction améliore
Cette fameuse période "d'essai" ou de "détachement" de 3 mois a fait l'objet de discussions et d'interprétations diverses. La Direction admet qu'il ne sera pas nécessaire d'aller au bout d'un délai de 3 mois. Un entretien devrait avoir lieu au bout d'un mois. Un accord commun entre la société d'accueil et le salarié pourrait mettre fin à la période de détachement.
L'après-30 mai, c'est demain : la Direction inquiète
Les 10 jours de grève n'étaient pas prévus dans le calendrier. La Direction s'en tient à l'accord de méthode que la CGT n'a pas signé. Il est vrai que sans la lutte, les mesures de reclassements auraient été modestes. Pour la CGT, la date du 30 mai n'est pas une fin en soi. Le dossier est loin d'être bouclé.
Pour la CGT et les grévistes, il y aura un après-30 mai.
Eux ont tout compris : la Direction énervée
Depuis le démarrage de la grève, huit salariés ont rejoint la CGT. D'autres se disent prêts à faire le pas pour se syndiquer à la CGT. Ils ont vu, ils ont compris l'importance d'être bien organisés et de renforcer la CGT pour faire bouger les choses.
A qui le tour ? La CGT vous attend.
La CGT défendra vigoureusement les recours engagés par les salariés qui rejetteraient l'offre de reclassement qui ne leur convient pas.
Salariés en fin de carrière : la Direction renie
Parmi les concessions obtenues à la fin de la grève, le 20 mai, figuraient celles concernant la garantie du maintien à l'effectif de Gandrange des salariés nés jusqu'en 1952 avec une rémunération représentant 80 % du salaire brut pour un travail à mi-temps. A la réunion du 26 mai, la Direction a revu ses engagements en ne proposant plus qu'une rémunération à hauteur de 80 % du salaire net.
Cela signifie que tout salarié concerné qui entrera dans le dispositif du "temps partiel de fin de carrière" verra sa paie amputée de 20 %. La CGT dénonce ce bond en arrière. D'autres points légaux et économiques sont encore à l'étude concernant la prise en charge des cotisations au régime général de la Sécurité sociale.
LCB : un réservoir de mutations internes : la Direction avance
La Direction confirme ce qu'elle avait dit à la fin de la grève concernant les possibilités de mutations internes qui seraient offertes au LCB pour le personnel de l'aciérie et du TAB. Les places susceptibles d'être disponibles seraient de l'ordre de 102 dont 52 emplois par affectation et créations d'emplois et 50 autres postes pour des salariés susceptibles d'entrer dans le processus de fin de carrière d'ici 2012. La CGT se félicite de cette ouverture concédée par la lutte. Mais la question du salaire reste entière.
Prime de mutation : la Direction freine
Alors que cette revendication figurait parmi les principales demandes des grévistes, la Direction, après bien des atermoiements, a lâché légèrement du lest en accordant une petite prime de mutation d'un montant égal à seulement deux mois de salaire brut et uniquement pour le personnel concerné par une mutation externe.
Pour la CGT, ce petit effort en direction des grévistes est très nettement insuffisant. Il faut quand même savoir que, dans d'autres sociétés sidérurgiques voisines (Europipe, Ascoforges), la prime de mutation était comprise en 15 000 € et 25 000 € ! Nous sommes très très loin de ce montant !
La CGT est bien décidée à faire bouger la Direction. Aux grévistes de proposer un mode d'action. La CGT a sa petite idée là-dessus.
Délai de détachement : la Direction améliore
Cette fameuse période "d'essai" ou de "détachement" de 3 mois a fait l'objet de discussions et d'interprétations diverses. La Direction admet qu'il ne sera pas nécessaire d'aller au bout d'un délai de 3 mois. Un entretien devrait avoir lieu au bout d'un mois. Un accord commun entre la société d'accueil et le salarié pourrait mettre fin à la période de détachement.
L'après-30 mai, c'est demain : la Direction inquiète
Les 10 jours de grève n'étaient pas prévus dans le calendrier. La Direction s'en tient à l'accord de méthode que la CGT n'a pas signé. Il est vrai que sans la lutte, les mesures de reclassements auraient été modestes. Pour la CGT, la date du 30 mai n'est pas une fin en soi. Le dossier est loin d'être bouclé.
Pour la CGT et les grévistes, il y aura un après-30 mai.
Eux ont tout compris : la Direction énervée
Depuis le démarrage de la grève, huit salariés ont rejoint la CGT. D'autres se disent prêts à faire le pas pour se syndiquer à la CGT. Ils ont vu, ils ont compris l'importance d'être bien organisés et de renforcer la CGT pour faire bouger les choses.
A qui le tour ? La CGT vous attend.
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