Deux conflits dans la sidérurgie lorraine marquent l'actualité sociale : celui de Gandrange et du GEPOR. Ces deux conflits entrent tous les deux dans leur deuxième semaine. Un point commun : tous ces salariés sont employés par le groupe ArcelorMittal et ces deux conflits sont dans l'impasse. Ces salariés dépendent du même patron, la Direction générale d'ArcelorMittal France. C'est à Paris que l'on pilote. A Gandrange et à Sollac, les Directions font office de facteurs et de boîtes au lettres. Et bien, l'unité d'action entre les salariés de Gandrange et ceux du GEPOR est peut-être un moyen pour faire entendre raison Mittal. Visiblement, le groupe n'est sensible qu'aux conséquences de ces deux conflits. La perte de production est lourde. La perte du chiffre d'affaires est conséquente. Le discrédit auprès des clients est énorme. L'image de Mittal est très fortement dégradée.
a ArcelorMittal joue la carte du pourrissement des conflits.
a ArcelorMittal joue la carte de la division des salariés.
a ArcelorMittal joue la carte de la menace et de la répression.
Cette stratégie échouera car les travailleurs sont conscients des enjeux, de leur avenir et des risques de la résignation. Ils n'ont qu'un seul choix : l'unité dans l'action avec la CGT. Les Direction de Gandrange, de Florange et celle d'ArcelorMittal France portent toutes les trois la responsabilité de l'aggravation de ces deux conflits.
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