En proposant de porter l'indemnisation du chômage partiel à 80 % de la rémunération nette au lieu de 60 %, le groupe ArcelorMittal laisse à penser qu'il est généreux.
Il faut savoir que dans cette indemnisation l'Etat intervient à hauteur de 50 %. Donc, c'est le contribuable salarié qui se paie en très grande partie les conséquences des décisions de Mr Mittal
Rappelons tout de même qu'avec 8 millions de bénéfice net sur 9 mois, des stocks-options et des dividendes versés à la pelle, Mittal peut indemniser le chômage à 100 %. De plus, il ne faut pas perdre de vue qu'aujourd'hui on parle d'un surplus de stocks, alors que dans le cadre de la loi TEPA, on a recouru aux heures supplémentaires comme jamais. Le fameux "travailler plus pour gagner plus" du président Sarkozy se traduit maintenant par chômage, arrêts de production et gagner moins !
De la même façon, il est fort de café de s'étonner que la demande par la consommation ne reparte pas. Tout a été fait, partout et chez Mittal en particulier, pour limiter les augmentations générales de salaire à 1 %, soit 2 à 3 % de moins que l'inflation.
Bas salaire et heures sup : deux maux dont on peut mesurer les effets aujoud'hui.
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