L'industrie demeure bien le lieu central d'éclosion des grèves et plus généralement des conflits du travail.
41,5 % des établissements de cette branche ont connu un conflit contre 30,1 % pour les établissements de services et 18 % dans la construction et le commerce.
La médiatisation de quelques luttes spectaculaires et les bouleversements économiques qui sont intervenus dans l'industrie pouvaient laisser croire que les conflits industriels se réduisaient à des actes sporadiques et désespérés pour le maintien de l'emploi. Il n'en est rien. Les occupations d'usines avec séquestration ou les menaces de destruction de biens, signes de la "désespérance" des salariés, demeurent exceptionnelles. La surexploitation de ces événements masque la diversité des motifs et des pratiques d'une contestation beaucoup plus ordinaire.
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