Le groupe ArcelorMittal a signé le 3 juin 2008 un accord mondial sur la santé et la sécurité au travail avec la Fédération Européenne de la Métallurgie, la Fédération Internationale des Métallurgistes et l'Union Américaine de l'Acier. Ce texte concerne les 310 000 salariés du groupe Mittal dans le monde, travaillant dans plus de 60 pays.
Mittal veut, à travers cet accord, faire croire que pour lui la santé et la sécurité sont une priorité absolue. La réalité au quotidien montre que la situation est toute autre. Le profit est prioritaire et l'économie prédomine sur l'humain et le social.
Il suffit pour s'en convaincre de visiter quelques sites du groupe Mittal en France et à l'étranger. La pollution environnemental, l'ampleur de l'utilisation des produits chimiques, l'intensité et la charge de travail contredisent totalement les intentions proclamées de Mittal.
Evidemment, la CGT s'appuiera sur les intentions affichées dans ce texte pour que la santé et la sécurité soient prioritaires sur toute autre considération.
Cet accord prévoit la mise en place d'un comité mondial "Santé-Sécurité" et d'un comité commun de santé et de sécurité dans chaque usine.
La CGT a d'ores et déjà mis à l'ordre du jour du CE du mois de juin la création d'un comité commun de santé et sécurité au niveau de Gandrange. La Direction ignorait totalement cet accord mondial en discussion pourtant depuis plus d'un an.
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