jeudi 28 février 2008

Arcelor a commencé Mittal poursuit...

Les orientations mises en oeuvres sous le règne Arcelor se poursuivent sous la dictature Mittal. Elles s'inscrivent dans une politique d'abandon récurrente des marchés de la sidérurgie.
Cette situation, outre les effets toujours plus grande pour satisfaire l'actionnaire principal découle aussi des choix stratégiques désastreux de l'ancienne direction d'Arcelor qui considérant l'avenir sidérurgique de la France en déclin et ce contrairement à toutes les expertises et statistiques mondiales à céder à "vil prix" des pans entiers de notre industrie (Unimétal, Ascométal, Ugine Savoie), à fermer des sites rentables qui seraient à ce jour très profitables comme la SMN ou Sollac Biache.
Le plus bel exemple reste la ligne de fer blanc de Mardyck jugée la plus performante tant au niveau de la rentabilité que de la qualité, sous l'excuse qu'en France il était plus facile de fermer un site qu'en Belgique ou en Espagne.
Ce que vit Gandrange en terme de difficultés occasionnées par le renouvellement du personnel et de la perte du "savoir faire" est une réalité vécue par toutes les usines Françaises du groupe, contrairement à nos collègues allemands ou belges, découlant de cette politique d'abandon industrielle (ex : fermeture envisagée de la phase à chaud de Florange), ainsi que d'une volonté d'extérnalisation maximum des métiers. Il en résulte une marche dégradée de la plupart des outils productifs, amplifiée par le manque de gros investissements pour renouveler les outils vieux de plus de 30 ans. Les outils de l'an 2000 ayant été construits au Brésil par exemple.

Acierix vous salue

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