Monsieur le Président Directeur Général,
Les mots nous manquent pour exprimer la colère et l'indignation de notre syndicat et des centaines d'adhérents et sympathisants, face au traitement que votre journal a réservé au rassemblement intersyndical organisé le 9 février devant l'usine de Gandrange.
Alors que la CGT a organisé seule la popularisation, la préparation, l'organisation, l'accueil et l'animation de ce rendez-vous, alors que la CGT est majoritaire chez le personnel en lutte, comment avez-vous pu, d'une façon aussi éhontée, étouffer son expression, censurer sa présence ? Votre journal, dont nous connaissons parfaitement le parti pris a, cette fois-ci, dépasser les limites de ce que la morale et la déontologie journalistiquent tolèrent.
Il ne s'agit plus de préférence affichée mais d'une volonté délibérée de faire taire la CGT. Vous profitez de votre monopole pour manipuler l'opinion et exercer une censure d'un autre temps.
Vous ne respectez plus les principes de la République Française. Cette discrimination à l'égard de la CGT mérite d'être sanctionnée par l'opinion mais aussi par tous ceux qui défendent la diversité d'opinions. Ce comportement ne vous grandit pas et déshonore la presse française.
Vous avez commis là une action condamnable qui marquera longtemps les esprits. Vous avez étouffé la liberté d'expression. Vous avez tout simplement étouffé la liberté.
Ce jour restera à tout jamais la preuve indélébile de la censure, de la discrimination mais aussi de l'indignation des salariés en lutte pour leur avenir.
Nous savons que nous avons rien à espérer de votre part, ni excuses, ni regrets et que votre journal poursuivra dans la même direction. Mais, tous les honnêtes gens, défenseurs de la rigueur morale et intellectuelle seront reconnaissants envers la CGT pour porter le drapeau de la libérté d'expression et du pluralisme.
Nous sommes honteux d'avoir été longtemps lecteurs de votre journal, comme tant d'autres,. Nous avons décidé de nous éloigner à tout jamais d'une presse qui a perdu le sens de l'honneur.
P.S : Copie adressée aux adhérents CGT, aux structures de la CGT, au personnel d'ArcelorMittal, aux participants aux rassemblemnt du 09 février 2008, aux élus locaux, à l'AFP, au journal l'Humanité, au journal La Semaine, au Canard Enchaîné, à la NVO.
lundi 11 février 2008
Halte à la censure du répu et de FR3 : lettre ouverte
Acierix vous salue
Publié par Syndicat CGT Gandrange à 11.2.08
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