mardi 19 février 2008

La Lorraine grièvement touchée


Patrick Weiten, vice-président du Conseil Général de Moselle et maire de Yutz, résume, dénonçant une décision "qui met en péril de nombreux emplois dans un secteur qui représente le socle de l'activité industrielle de notre bassin d'emploi". Le conseil régional de Lorraine souligne, lui aussi, que sur les 40 000 emplois industriels perdus en France depuis un an, environ 11% "l'ont été en Lorraine, qui ne représent pourtant que 3% de la population française", ajoutant que ces pertes n'ont pas été compensées par des créations nouvelles. De même le comité régional CGT de Lorraine s'alarme-t-il de "la dégradation importante de l'emploi dans l'industrie de la Lorraine qui a perdu 24 900 salariés en 6 ans, le plus mauvais résultat de nos 22 régions françaises". Pour la CGT, "les annonces à Toul, Gandrange, mais aussi dans la chimie, le papier-carton, l'automobile, entre autres, sont dramatiques".
D'autant plus, rappelle Marc Barthel, représentant de la CGT dans le groupe Arcelor, qu'il s'agit beaucoup plus de 600 emplois menacés. La fabrication de l'acier à Gandrange repose sur la filière électrique, consommatrice de ferrailles. La fermeture de l'acierie et du train à billettes de Gandrange - pour ne plus garder qu'un laminoir - et la disparition de ces 595

postes, (même si Mittal a promis de reclasser une partie des salariés sur le site de Florange, à quelques kilomètres de là, et à Luxembourg, et envisagé la retraite pour les autres), entraînerait celle de toute une autre série d'emplois en amont et en aval. Qu'il s'agisse de fournisseurs, des intérimaires qui parfois travaillent à Gandrange depuis des années sans compter les emplois tertiaires induits, dans les services, les commerces.


Source NVO

Acierix vous salue

Aucun commentaire: