De l'entreprise familiale Ispat, Lakshmi Mittal a fait en vingt ans le numéro 1 mondial de la sidérurgie. Grossi par une succession de rachats et de fusions, en ciblant notament les pays à bas coûts et les entreprises en difficulté, son groupe, devenu MittalSteel, a lancé en 2006 une OPA réussie sur Arcelor (lui même né de la fusion du français Usinor, du belgo-luxembourgeois Arbed et l'espagnol Aceralia), ajoutant à son empire un spécialiste des produits technologiques à forte valeur ajoutée. Sa boulimie ne s'est pas arrêtée là, puisque le groupe a réalisé 35 acquisitions en 2007 ( pour 8,7 milliards d'euros) et continue en 2008 (au Venezuela et en Chine...). Pour Mittal, cette obsession de grandir part du constat que les acieristes ne font pas le poids face à des clients puissants (par exemple l'industrie automobile) et des fournisseurs très concentrés (trois groupe font 70% du marché du mierai de fer, 5 groupes font 58% du marché du charbon à coke) - d'où le rachat de mines. Un choix qui paie. En 2007, ArcelorMittal a augmenté son chiffre d'affaire de 18,8% sans augmenter sa production. Son poids lui a permis d'imposer ses prix à l'industrie automobile.
mardi 26 février 2008
La méthode "Mittal" : grossir plus
Acierix vous salue
Publié par Syndicat CGT Gandrange à 26.2.08
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