Après deux ans de fermeture, ArcelorMittal se disait prêt à réactiver le haut-fourneau n°6 de l'acierie de Seraing près de Liège. Pour cette opération, qui engage 1800 emplois directs, le groupe exigeait "simplement" des autorités belges des droits gratuits à polluer. Les quotas d'émissions de CO², distribués par la commission européenne, font en effet défaut au géant mondial de l'acier, qui n'envisageait pas une seconde de payer pour cette pollution. Pris à la gorge par ce chantage, dans une région où le taux de chômage atteint 17%, la région wallone et le gouvernement fédéral ont donc décidé d'accorder gratuitement à Mittal l'équivalent de 13 millions de tonnes de permis de polluer d'ici à 2013, soit au cours actuel de carbone, environ 273 millions d'euros. 7 millions de tonnes de CO² resteront à la charge de Mittal. Un accord d'autant plus avantageux que Mittal a compris que les droits à polluer pourraient s'échanger sur un marché lucratif dans lequel il vient donc de prendre un temps d'avance...
mardi 26 février 2008
La méthode "Mittal" : le cynisme et le chantage : l'exemple belge
Acierix vous salue
Publié par Syndicat CGT Gandrange à 26.2.08
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