Devant ce qui risque toujours de devenir la plus gigantesque crise financière de tous les temps, les patrons et Nicolas Sarkozy voudraient faire taire ceux qui voudraient contester les bienfaits de l'économie de marché, les joies et les délices du capitalisme, et trop vanter les vertus de l'interventionnisme politique et du retour des Etats dans l'économie.
Le Medef, avec ses homologues américain, allemand, britannique et italien, ont lancé un vigoureux appel à la mobilisation.
Voici les messages patronaux :
"Dans ce moment troublé et compliqué, il nous semble important que la parole" des entreprises, nos diagnostics s'expriment clairement. Nous soutenons totalement et sans réserve les plans élaborés aux Etats-Unis et en Europe pour soutenir les banques et les assurances. Mais au-delà il y a des précautions à prendre. Plus que tout, nous voulons dire combien nous croyons dans l'entreprise privée. Le grand public doit comprendre que c'est par l'entreprise qu'on trouvera la solution pour la croissance ; ça n'est pas par les Etats-Unis, ni même par la coopération entre les Etats. Seule l'économie de marché peut apporter la prospérité aux différents pays, et de poursuivre : "L'économie de marché est parfois extravagante, on le sait tous, mais elle demeure le meilleur système d'allocation des ressources". Vous devez nous aider à faire passer le message".
C'est crucial qu'on ne laisse pas des individus ayant un programme politique alternatif évoquer la fin du capitalisme, la fin de l'économie de marché. On ne peut pas leur laisser dire ça... Le marché libre, le capitalisme est ce dont nous avons besoin pour le futur.
Tels qu'ils sont partis, on peut compter sur les patrons des patrons du monde pour ravaler la façade et tout changer pour que rien ne change dans le capitalisme.
Le Medef, avec ses homologues américain, allemand, britannique et italien, ont lancé un vigoureux appel à la mobilisation.
Voici les messages patronaux :
"Dans ce moment troublé et compliqué, il nous semble important que la parole" des entreprises, nos diagnostics s'expriment clairement. Nous soutenons totalement et sans réserve les plans élaborés aux Etats-Unis et en Europe pour soutenir les banques et les assurances. Mais au-delà il y a des précautions à prendre. Plus que tout, nous voulons dire combien nous croyons dans l'entreprise privée. Le grand public doit comprendre que c'est par l'entreprise qu'on trouvera la solution pour la croissance ; ça n'est pas par les Etats-Unis, ni même par la coopération entre les Etats. Seule l'économie de marché peut apporter la prospérité aux différents pays, et de poursuivre : "L'économie de marché est parfois extravagante, on le sait tous, mais elle demeure le meilleur système d'allocation des ressources". Vous devez nous aider à faire passer le message".
C'est crucial qu'on ne laisse pas des individus ayant un programme politique alternatif évoquer la fin du capitalisme, la fin de l'économie de marché. On ne peut pas leur laisser dire ça... Le marché libre, le capitalisme est ce dont nous avons besoin pour le futur.
Tels qu'ils sont partis, on peut compter sur les patrons des patrons du monde pour ravaler la façade et tout changer pour que rien ne change dans le capitalisme.
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