On s'y attendait. Le PDG du groupe ArcelorMittal a décidé de s'épancher auprès de ses 320 000 "employés" (ses employés comme il dit). Lakshmi livre son sentiment sur "les événements qui affectent les marchés financiers "mondiaux". Ils débite ensuite de pensifs rabâchés depuis cinq semaines : "perte de confiance dans le système bancaire et financier", "resserrement du crédit" et "répercussions sur l'économie mondiale"...
Bien sûr, il en arrive à l'objet de sa missive : "Nous sommes confrontés à un ralentissement de la croissance économique". Il s'ensuit que le niveau de la consommation mondiale d'acier est aujourd'hui inférieur à celui du premier semestre". Ça y est, nous y sommes et Lakshmi d'annoncer : "En tant qu'organisation prudente et flexible, nous nous devons de prendre des mesures appropriées à court terme".
Autrement dit, arrêter des installations, chômage, épuisement des stocks, en plus clair : "faire payer leur crise et la baisse de leurs profits et de leurs actions à ses chers "employés". Tout est dit. Pour la CGT, c'est inacceptable ! Les sidérurgistes ne doivent pas trinquer.
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